La chronique du roman « Le maître du secret » de Joanna Bourne

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Après une série d’assassinats dans leurs rangs, les Services secrets britanniques dépêchent leur meilleur espion en France, en pleine tourmente révolutionnaire. William Doyle a pour mission d’éliminer le marquis de Fleurignac, soupçonné de travailler pour le gouvernement français. Dans les ruines du château pillé, il trouve une jeune fugitive qui n’est autre que Marguerite, la fille de Fleurignac, dont elle prétend être la dame de compagnie. Lui-même se présente sous le nom de Guillaume Lebreton et, convaincu qu’elle va le mener au marquis, il propose de l’escorter. Et voici bientôt nos deux imposteurs dans un Paris dévasté par la Terreur où les attendent mille périls…

Il est sorti le 8 juillet 2015 aux Editions J’ai Lu.

Mon avis:

Je n’ai pas lu les deux premiers tomes de la saga (Le maître du jeu et Le maître de mon coeur) mais honnêtement, cela ne change rien à l’histoire de « Le maître du secret ». Je pense donc que chaque tome peut se lire indépendamment les uns des autres.

 

Le château du Marquis de Fleurignac a été incendié et pillé. Marguerite, sa fille, en a réchappé de justesse. Guillaume Lebreton (de son vrai nom William Doyle) a pour mission d’éliminer le Marquis. Quand il tombe sur Marguerite, il comprend tout de suite qu’elle est sa fille, même si elle se présente à lui comme Margaret Duncan, la dame de compagnie de Marguerite. Guillaume se propose de l’escorter jusqu’à Paris, où elle dit qu’elle doit retrouver des amis. Il espère ainsi qu’elle le mènera à son père.

J’ai été attirée et intriguée par la quatrième de couverture parce que l’histoire promettait d’être originale. Malheureusement, je n’ai pas aimé l’intrigue, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, nos deux personnages se sautent dessus dans les soixante premières pages, alors qu’ils ne se connaissent même pas. Au niveau de la crédibilité, ça ne le fait pas vraiment. Ensuite, une fois que le chemin de nos deux personnages se séparent (autour des cent cinquante pages) l’intrigue, déjà peu intéressante, devient complètement soporifique et pénible à lire.

 

Le contexte politique et historique est très intéressant. En effet, nous évoluons en France, quelques années après la révolution de 1789. Un climat d’insécurité règne et on ressent bien la pression et le côté sombre de cette période. On sent que l’auteur a fait un véritable travail de ce côté là.

 

Malheureusement, les personnages n’ont pas suffit à me faire apprécier davantage l’histoire.

Guillaume/William est un espion au service de la couronne d’Angleterre, un véritable caméléon. Dans les premières pages, je me suis dit « Chouette, nous allons avoir un héros particulier ! ». Hé bien en fait, non. Je trouve que Guillaume manque de caractère et de charisme.

Quant à Marguerit, j’avoue que je ne sais pas vraiment quoi dire sur elle. Certes, par bien des aspects, elle est courageuse, mais je ne l’ai pas non plus trouvée exceptionnelle. Pour moi, c’est une héroïne plutôt fade qui ne sort pas du lot.

La relation entre les personnages évolue tellement vite que c’en est ridicule. Ils ne se connaissent pas, mais couchent ensemble direct (ou presque) et deviennent des âmes soeurs en quelques paragraphes.

 

En conclusion, je n’ai pas du tout apprécié « Le maître du secret ». L’histoire ne m’a pas passionnée et je n’ai ressenti aucune connexion avec les personnages principaux. Pourtant, le cadre historique et politique est très travaillé et m’a beaucoup plus. Malheureusement, cela n’aura pas suffit à me faire passer un bon moment !

Ecrit par Noémie.