Abby est capable d’absorber l’énergie des gens qui l’entourent, un pouvoir tombé en désuétude après la disparition des dieux et dont elle ne se sert que pour dévaliser des galeries d’art. Son destin lui échappe lorsqu’elle se rend compte que son dernier casse était un piège, que son maître chanteur n’a rien d’humain et que le flic qui la traque est immunisé contre son don. Quelle est la véritable nature de ces hommes ? Et surtout, comment les combattre ? Des questions auxquelles Abby devra répondre rapidement si elle veut survivre à cette semaine infernale.
Il est sorti le 8 juillet 2016 aux Editions Milady.
Mon avis:
Abby est une Kao et a le pouvoir d’absorber l’énergie des personnes, ce qui est très pratique lorsque l’on est une voleuse de haut vol. Suite à un incident il y a quelques mois, la jeune femme ne veut plus se servir de ses pouvoirs, de peur de blesser quelqu’un. Jusqu’au jour où elle ne peut plus résister et se fait prendre la main dans le sac par la police…
Le schéma narratif en lui-même n’est pas forcément original, mais l’intrigue est menée efficacement. On plonge tout de suite dans le vif du sujet, avec une héroïne qui se fait prendre la main dans le sac. A partir de ce moment, les évènements fâcheux et l’action vont s’enchaîner jusqu’à la dernière page.Je dois avouer que je m’attendais à quelque chose de plus sombre et de plus badass comme on dit, mais cela est tout de même une lecture agréable.
Là où le roman se distingue des autres dans l’univers de l’urban fantasy, c’est la mythologie mise en place par l’auteur. Malheureusement, on en voit beaucoup trop peu, même pour une premier tome. Je ne me suis pas sentie « plongée » dans cet aspect fantastique du récit, cela reste très terre à terre au final. Peut-être que dans les prochains tomes on en saura plus, maintenant que certaines révélations ont été faites à l’héroïne (et par la même occasion, à nous, les lecteurs).
Abby, notre héroïne, m’a rappelé Maeve Regan niveau caractère, et c’est vraiment dommage. En effet, cela m’a fait un effet de déjà-vu assez désagréable. Abby est du genre tête brûlée, assez énervante et un peu trop grande gueule. Toutefois, cela est rattrapé par les relations qu’elle entretien avec sa famille. A travers celles-ci, je l’ai trouvée vraiment touchante.
Le jeu du chat et de la souris entre Abby et Wallace est amusant au départ, mais il a fini par me lasser. Au final, on en sait assez peu sur Wallace, excepté qu’il semble être le seul flic non pourri de la ville.
Il en va de même pour les personnages secondaires, qui forment une galerie hétéroclite sympathique, mais qui sont totalement éclipsés par l’héroïne.
La plume de Marika Gallman est simple et fluide, quelques traits d’esprits prêtent à sourire.De plus, le fait que l’auteure soit francophone est un vraiment plaisant. En effet, j’ai souvent sourit face aux références culturelles ou aux espressions que l’auteur utilise.
Pour conclure, « Les chroniques de Hallow, tome 1 : Le ballet des ombres » pose les bases d’une saga prometteuse, avec un univers un peu sous exploité à mon goût, mais dont j’espère en savoir plus dans les prochains tomes.
Ecrit par Noémie