Prisonnière d’une vie étouffante au coeur du désert, Amani n’aurait jamais imaginé galoper un jour sur un cheval fantastique, en compagnie d’un fugitif recherché pour trahison. Elle ne se serait jamais doutée non plus qu’elle en tomberait amoureuse… ni qu’elle l’aiderait à mener la résistance contre le sultan.
Il est sorti le 1 septembre 2016 aux Editions Pocket Jeunesse.
Mon avis:
Pour échapper à son oncle qui veut l’épouser, Amani a besoin de gagner le concours de tir pour avoir assez d’argent afin fuir vers la ville d’Izman, synonyme d’une vie meilleure.
Lors de la compétition, elle rencontre Jin, un étranger mystérieux. Mais rien ne se passe comme prévu et Amani se retrouve rapidement embarquée dans un mouvement pour faire tomber le Sultan et ses forces dévastatrices.
Le style de Alwyn Hamilton est agréable et prenant, même si j’ai trouvé qu’elle avait du mal à faire passer des sentiments avec ses mots. Pour ce qui est du rythme, il est assez lent dans la première partie, le temps que l’histoire se mette en place. Néanmoins, elle a tout de même du mal a s’envoler, et à contrario, la suite et fin est trop rapide avec une fin vraiment facile. L’auteur nous offre un condensé d’action, de rebondissements et de révélations. Tout est trop rapide comme précipité, alors qu’à certains moments, cela aurait mérité plus de développement.
Autrement, l’intrigue est sympa bien que classique. Guerre de territoire, de religion et de pouvoir. Le gros plus de ce roman, c’est surtout l’univers magique et envoûtant que Alwyn Hamilton a créé dans des paysages du Moyen-Orient. On plonge dans une mythologie foisonnante mélangeant magie et croyance de tradition sémitique.
En ce qui concerne les personnages, l’héroïne est clairement badass, une impulsive qui se retrouve souvent dans le pétrin. Et, en même temps, elle est terriblement naïve sur l’histoire qui entoure son pays en dehors de sa ville natale. Pendant son voyage, elle va apprendre beaucoup de choses et grandir avec la découverte d’un destin hors du commun.
Quant aux autres protagonistes qui gravitent autour d’Amani, ils sont plaisants, mais ils manquent de substance. Tout comme la très légère romance qui manque d’intensité et d’alchimie entre les deux personnages.
Pour conclure :
« Rebelle du désert » est une fantasy western sympathique, mais pas exempt de défauts. Tous les ingrédients sont présents pour en faire une saga formidable, à voir comment l’auteur les utilisera dans le prochain opus.