Leo est fou amoureux de sa copine, mais, très pratiquante, elle suit à la lettre les principes de l’Église et ne veut pas coucher avant le mariage. Qu’à cela ne tienne! Il s’apprête à faire sa demande et… la surprend en plein ébat avec un autre. Furieux, Leo se lance alors dans une vengeance digne des films de Tarantino : il va bafouer un à un les dix commandements et mener la vie rude à la belle, à sa famille, et même à son perroquet. Car pour se consoler, quoi de mieux que de se venger?
Il est sorti le 17 avril 2019 aux Editions J’ai Lu.
Mon avis:
On suit Leonardo, 28 ans, qui vit dans la province de Varèse. C’est un gars un peu bohème qui a eu une adolescence d’inadapté. Il est gardien dans un musée et il a une vie tranquille, sans surprises. Il a également une petite amie, Andrea. C’est une fille très catholique et très pratiquante, qui respecte à la lettre les dix commandements et surtout, n’a aucune relation sexuelle. Ils n’ont jamais couché ensemble et cela ne le dérange pas, il respecte son choix. D’ailleurs, Leonardo est sur le point de lui faire sa demande en mariage surprise, sauf que c’est lui qui va avoir la surprise de la découvrir au lit avec un homme… À partir de ce moment, Leonardo sombrera dans le désespoir puis viendra le temps de la vengeance où il bafouera tous ces précieux commandements.
Le style de Francesco Muzzopappa est incisif, guidé par un rythme rapide. On plonge dans une comédie noire mettant en vedette un garçon amoureux tendre et féroce qui a été trahi par sa petite amie, très pieuse, très catholique, mais surtout très hypocrite. L’intrigue est amusante, elle fait doucement sourire, mais pas de quoi rire aux larmes. Je dois avouer que je m’attendais à plus d’humour, bien que la vengeance mise en place par Leonardo a des résultats tragicomiques.
Je n’ai pas retrouvé non plus le côté des films Tarantino que l’on nous vend dans le résumé. C’est dommage.
Du côté des protagonistes, ce sont de vraies caricatures ambulantes. Ils sont plus ou moins intéressants et relativement développés. Mais, j’ai eu du mal à m’attacher à eux. D’autre part, je regrette qu’il n’y ait pas eu plus d’interactions entre Leonardo et Andrea. Elle est quasi absente et c’est dommage, car je pense que cela aurait pu apporter quelque chose en plus au récit.
Pour conclure :
« Divine vengeance » est un livre léger qui vous fera parfois sourire, mais qui n’est pas inoubliable.