Le comte de Hargate s’arrache les cheveux. Son fils Alistair est un dandy qui, non content d’être toujours célibataire à vingt-neuf ans, dilapide sans vergogne l’argent familial. Pire, c’est un véritable coeur d’artichaut, avec un net penchant pour les grisettes qui se font une joie de le plumer. Excédé, le comte lance un ultimatum à son fils : il a six mois pour trouver une épouse convenable ! C’est-à-dire une riche héritière. C’est là qu’entre en scène Mirabel Oldridge, si étourdissante de beauté qu’Alistair en tombe amoureux au premier regard. Hélas, la réciproque est loin d’être vraie, et Mlle Oldridge ne tarde pas à le considérer comme son ennemi personnel. Décidément, Alistair n’est pas au bout de ses peines…
Il est sorti le 5 mars 2014 aux Editions J’ai lu, 6.60€.
Mon avis:
Le comte de Hargate donne six mois à son fils Alistair pour se trouver un emploi, ou se dégoter une riche héritière. Alistair n’a pas envie d’être dépendant d’une épouse, il se décide donc à rejoindre son ami lord Douglas Gordmor dans l’un de ses projets. Alistair part dans le Derbyshire afin de représenter Gordmor auprès des propriétaires terriens. Ce dernier a envie de construire un canal, une route commerciale fluviale. C’est en se rendant chez monsieur Oldrige (qui veut en savoir plus sur ce projet) qu’Alistair fait la connaissance de Mirabel (sa fille). Cette rencontre va faire des étincelles, car Alistair et Mirabel sont très différents.
J’ai aimé la rencontre des deux personnages, et la relation qui les lie. Alistair est un noble de la ville, très accroché à l’étiquette, à la mode et aux convenances. Tandis que Mirabel est une jeune femme de la campagne, au caractère fort et à mille lieues de se préoccuper de son apparence. Elle a déjà assez à faire en s’occupant des affaires du domaine de son père (trop passionné par son amour de la botanique). J’ai beaucoup aimé suivre nos personnages. De plus, la plume de l’auteure est très agréable.
Cependant, je trouve que l’intrigue est totalement laissée de côté, et c’est vraiment dommage car il y avait matière à faire une histoire bien plus passionnante. Cette histoire de lutte autour du canal sert un peu de prétexte. J’aurais voulu un peu plus de bataille active entre Alistair et Mirabel. Au fil des chapitres, l’intrigue s’enlise et j’ai fini par m’ennuyer un peu. Si bien que je ne suis pas sûre de poursuivre la lecture de cette saga.
Pour conclure, ce premier tome de la série « Les Carsington » était prometteur au départ. Toutefois, la romance fini par occuper une trop grande part du récit, au détriment de l’intrigue (pourtant intéressante!).
Ecrit par Noémie