Lorsque le séduisant sergent Zach McKnight annonce à Véronica Osborne que les soupçons concernant l’assassinat de son frère Max, se portent sur son père, elle décide de mener l’enquête. La jeune femme est confrontée à des forces obscures qui tentent de lui dissimuler la vérité. Zach intervient pour sauver celle qu’il aime.
Il est sorti le 19 septembre 2004 aux Editions Milady, 7.90€.
Mon avis:
Veronica Osborne est une infirmière vivant à Sacramento. Elle s’est construit une petite vie paisible malgré une enfance traumatique, dû à un père alcoolique et violent, une mère décédée et un frère disparu depuis vingt ans.
Un soir, sa vie bascule lorsque le sergent Zach McKnight et son collègue Franck Rodriguez, se présentent devant sa porte pour lui annoncer l’improbable : le corps de son frère a été retrouvé.
Dès lors, Veronica tentera de découvrir pourquoi les os ont refait surface maintenant. Que cela cache-t-il ? Que s’est-il réellement passé ? Et, qui a tué son frère ?
Autant de questions qui trouveront des réponses avec l’aide du cher inspecteur…
Le style d’Eileen Carr est agréable. Le rythme du récit est rapide. En effet, l’auteure nous balade de scène en scène, sans jamais savoir ce que l’on découvrira au fil des pages, avec une tension qui monte crescendo.
En ce qui concerne l’intrigue policière, elle est très bien menée. Elle explore les côtés obscurs de l’âme humaine. Quant à la romance, elle est plaisante, crédible, mais plutôt effacée.
Pour ce qui est des protagonistes, ils sont nombreux. Les multiples points de vue nous permettent de suffisamment les cerner pour comprendre leurs motivations. Certains cherchent la rédemption, d’autres la reconnaissance ou encore la vengeance.
D’autre part, le duo Zach et Veronica est sympathique et leur relation évolue correctement.
Pour conclure :
« Disparu dans la nuit » est un bon petit romantic-suspense. On se laisse facilement embarquer dans cette histoire de haine, de peur et de culpabilité où les plus sombres secrets seront révélés.
Ce fut une lecture agréable et prenante.