Indigné par la vie dissolue de son fils, le comte de Rochester le déshérite le temps qu’il trouve une femme convenable. Andrew décide de lui faire croire qu’il s’est amendé mais sitôt la fortune empochée, il projette de mettre fin à cette mascarade. Le problème est qu’il ne connaît pas d’autres femmes respectable que Caroline Hargreaves.
Ce roman est sorti le 3 décembre aux éditions J’ai Lu, Collection Aventures & Passions, 149 pages, 5,50€.
MON AVIS :
Un livre court qui a plus les allures d’une nouvelle étirée pour lequel, à cause des ellipses incontournables au vu de sa taille, la sauce n’a pas pris. C’est vraiment le roman qui a pour vocation de faire plaisir aux lecteurs déjà conquis par l’auteure et qui souhaitent patienter entre deux de ses parutions.
Hélas, pour ma part, je retiens le côté archi convenu de l’histoire avec le « tel est pris qui croyait prendre », la psychologie négligée et les multiples accrocs aux convenances qui ne sont pas justifiés par la personnalité de Caroline, alors qu’on aurait pu peut-être les admettre en la découvrant, elle, plus en profondeur ainsi que les sentiments mutuels sortis du chapeau. J’en suis restée à la manifestation du désir, l’auteure m’a perdue en cours de route, aussi je me suis retrouvée en pleine scène sexuelle osée pour une vierge de bonne famille (que j’aurais pu accuser d’avoir lu Fifty Shades pour le héros menotté au lit lol) sans comprendre comment on avait pu en arriver là hormis par l’enchaînement d’événements fortuits, eux aussi tout droit sortis du chapeau.
Seul point positif, en dehors de la lecture bouclée en deux petites heures, je ne connaissais pas l’auteure pourtant fort réputée dans son domaine (je n’ai lu que peu d’Aventures & Passions), mais je dois lui reconnaître une plume agréable et maîtrisée qui m’a donné envie de voir ce dont elle était capable sur un « vrai » roman. J’entends par là un plus étoffé et plus surprenant dans tous les sens du terme.
Ecrit par Julie