La fin du monde est proche. Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l’Apocalypse. Ils n’épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
« Cela doit être très reposant, parfois, d’être une personne lambda, destituée de toute responsabilité, lovée dans l’ignorance de tout ce qui se joue dans des sphères plus élevées. Pour la première fois, je les regarde avec une sorte de jalousie contenue. La fin du monde, pour eux, se définit par une mauvaise note en latin, déchirer son pantalon au niveau des fesses ou se faire larguer devant tout le monde dans la cour du lycée » – Alice Naulin, Cavalier Blanc.
Il est sorti le 6 octobre 2011 aux Editions Nouvel Angle, 238 pages, 14,90€
Mon avis:
Un roman sombre et fascinant !
Le style de Eli Esseriam est incisif et moderne avec une écriture riche, libre et sans tabou ! L’atmosphère est oppressante et mystérieuse. L’intrigue est bien menée et passionnante. L’auteure nous captive, on ne voit pas les pages défiler. Les dialogues et les pensées acerbes du protagoniste sont délectables. On est pris dans les méandres de la vie d’Alice qui oscille entre rebondissements, révélations et actions, pour toujours mieux nous surprendre. Eli Esseriam a su s’approprier avec brio le mythe biblique des cavaliers de l’apocalypse pour le retranscrire dans notre société contemporaine. Tout ceci rend son histoire crédible et attrayante. « Apocalypsis » est riche de par son thème, son univers et son personnage qui est atypique.
En ce qui concerne l’héroïne, Alice est complexe, unique et très intéressante, tant par son caractère froid, cynique et pragmatique, que part son destin funeste. C’est un plaisir d’assister à son éveil et à son apprentissage de ses dons. Son chemin sera tortueux, douloureux et difficile. Elle sera tiraillée entre le Bien et le Mal, ce qui rend le personnage attachant et attirant. On va la suivre dans sa descente aux enfers, entre des moments émouvants et tragiques. Quant aux seconds rôles de l’histoire, ils sont agréables et ont une place importante dans le déroulement du récit. On aperçoit furtivement le cavalier rouge, ce qui nous donne un avant-goût du second opus.
Pour conclure :
« Apocalypsis, le cavalier Blanc » est un excellent premier tome. Tout y est bien détaillé et approfondi, c’est un roman qui se lit vite et bien. Eli Esserima et une écrivaine à suivre de très près, ainsi que sa saga qui est plus que prometteuse ! Je vous le recommande chaudement.
À noter que le tome 2, « Apocalypsis, le cavalier rouge », sort en janvier 2012 et que la série comporte 5 livres.
Présentation du tome 2