La chronique du roman « La Cité, T1 » de Stella Gemmell

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Construite sur des milliers d’années, faite d’une multitude de niveaux, la Cité est aussi vaste qu’ancienne. Au fil des siècles, elle s’est étendue au-delà de ses remparts, menaçant sans cesse les royaumes voisins. Au cœur de la Cité réside le sanguinaire Empereur, dont le visage reste un mystère et que la mort même semble craindre : certains vont jusqu’à douter de son humanité.

Une poignée de rebelles espérant mettre fin à ce règne de terreur placent leurs espoirs en un seul homme, dont le nom sonne comme une légende : Shuskara. Celui qui fut autrefois le général favori de l’Empereur. Un homme respecté, capable de provoquer un soulèvement et d’unir la Cité. Mais aussi un criminel trahi, emprisonné et torturé avant de disparaître…

Il est sorti le 17 juin 2016 aux Editions Milady.

Mon avis:

« La Cité » est un roman difficile à résumer car il est dense, il suit plusieurs personnages et donc plusieurs intrigues. La quatrième de couverture retranscrit assez bien l’idée générale du récit, même si elle raconte surtout la dernière partie du roman.

Au début de l’histoire, j’ai été très emballée par l’ambiance et les premiers personnages que l’on rencontre. Puis on opère un virage dans l’histoire, on quitte mes chouchous et à partir de là, j’ai peiné à m’accrocher. Je me suis dit que c’était normal, car le roman fait tout de même plus de huit cent pages. Après tout, il faut le temps d’installer l’intrigue et les personnages, de « planter le décor » comme on dit. Toutefois, cette impression de « présentation » ne m’a pas quittée jusqu’au bout du roman, jusqu’au point final. L’intrigue avance péniblement, sans but précis pendant un long moment, on a du mal à voir où l’auteur veut nous conduire.

La multitude des personnages ralenti franchement le rythme de l’intrigue. En fantasy/fantastique, le fait qu’il y ait de nombreux personnages ne me rebute pas. Au contraire, cela apporte généralement une vraie richesse au récit. Malheureusement, cela n’a pas été le cas ici. Si certains apportent beaucoup au roman, d’autres sont complètement inintéressants. L’auteur s’éparpille trop dans ses sous intrigues, au sein de ses personnages. Par exemple elle va consacrer dix pages à la vie d’un personnage (extrêmement secondaire), pour le faire mourir bêtement au bout de ce long exposé de sa vie (en remontant jusqu’à son enfance). Cela alourdit clairement le récit et m’a ennuyée et ralentie dans ma lecture.

Pourtant, l’univers créé par l’auteur est intéressant. Cette Cité mystérieuse et ses origines, ses bas-fonds inquiétants, ses grandes Familles énigmatiques… Toutefois, on s’aperçoit que le tout est sous développé, trop survolé et très brouillon. Certains points auraient mérité d’être plus approfondis, tandis que d’autres sont vus et revus, et n’apportent pas grand chose à l’univers général du roman. On enchaîne les scènes de combats, les moments en rapport avec la guerre, mais on reste sur notre faim niveau magie, mystères, complots, connexions entre les personnages… 

En conclusion, j’ai été assez déçue par « La Cité » qui est un roman trop dense, trop brouillon et trop lent à mon goût. Seule la première partie et la fin ont éveillé et attisé mon intérêt, mais pour moi ce n’est pas suffisant malheureusement. Je vais donc m’arrêter là pour cette saga et je ne lirai pas la suite.

A vous de voir si vous voulez tenter l’expérience !

Ecrit par Noémie