La Garde d’Onyx, garante de l’autorité du souverain, est en deuil. Après les derniers événements qui ont déchiré le haut-royaume, le prince Alan a pris le commandement de ces hommes, et nombreux sont ceux désireux de rejoindre leurs rangs. Mais la reine, aussi ambitieuse qu’impitoyable, est bien décidée à gouverner à la place de son époux mourant. Menacé par la guerre civile et les luttes de pouvoir, le haut-royaume ne cesse de se fragiliser… Les desseins du Dragon du Destin sont obscurs, mais finissent toujours par s’accomplir.
Il est sorti le 26 août 2016 aux Editions Milady.
Mon avis:
Je vous conseille de ne pas lire mon avis si vous n’avez pas lu le premier tome.
Le premier tome se finissait sur un cliffhanger terrible, avec notre chevalier dans une sale position. Lorsque l’on commence ce deuxième tome, on se rend compte que c’est encore pire que ce que l’on imaginait… De plus, le Haut-Royaume se porte très mal et le peuple vit dans une situation très tendue : la guerre avec les Yrgaardiens, les complots de la reine, la mauvaise santé du Roi… Autant d’évènements qui font pourrir le Haut Royaume de l’intérieur. A cela s’ajoute la menace d’un éclatement au sein des divers royaumes et la menace d’une guerre intestine contre le Haut Royaume.
L’intrigue est prenante et haletante, même si j’ai vu venir la plupart des rebondissements. En fait, cela ne m’a pas du tout empêcher d’apprécier ma lecture. Je me suis quand même posé pas mal de questions au fil des chapitres, et d’ailleurs, certaines n’ont pas encore obtenu de réponses.
L’intrigue se complexifie (je vous en parle un peu plus bas) et l’univers s’enrichit également (avec la découverte d’autres provinces, une place plus importante donner à l’Obscure).
J’ai adoré retrouver l’ensemble des personnages du roman. Les principaux bien sûr (Alan, Alissia…) mais également les secondaires, avec la Garde d’Onyx, Sibellus, Enzio etc. Le premier tome était davantage consacré au personnage de Lorn. Cette fois-ci, l’auteur nous fait découvrir et approfondir d’autres protagonistes, et c’est captivant (pourtant, j’adore Lorn). De ce fait, on se retrouve avec une histoire un peu plus complexe que précédemment, et j’ai adoré ça. On n’a pas le temps de s’ennuyer, c’est certain.
Fin des spoilers éventuels, vous pouvez lire le reste de ma chronique si vous n’avez lu aucun tome.
La seule chose qui m’a cruellement manqué pendant ma lecture (et encore plus que pour le premier tome), c’est une carte. Pour tous les romans fantasy, je trouve que c’est utile, mais là, ça l’est encore plus. Cela permet de suivre l’évolution géographique des personnages (difficile de se rendre compte de leur éloignement ou non) mais également de comprendre tous les tenants et aboutissants politiques du Haut Royaume.
En conclusion, j’ai dévoré ce deuxième tome encore plus vite que le premier. A mon sens, « L’héritier » est encore meilleur que « Le chevalier » car on entre tout de suite dans le vif du sujet et on connaît déjà les personnages. La plume de Pierre Pevel m’a transportée jusqu’à la dernière page et vu le final, j’ai vraiment hâte de découvrir ce qu’il nous réserver pour le troisième tome.
Ecrit par Noémie