La chronique de « Merry Gentry , T6: « L’étreinte mortelle » de Laurell K. Hamilton

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On pourra le dire, je m’en sors plutôt bien ! Malgré mes origines humaines, ma candidature pour le trône Unseelie est toujours d’actu. Reste à tomber enceinte. Mes gardes et moi y consacrons nos nuits… Quand nous ne sommes pas interrompus bien sûr : mon calendrier nocturne vient d’être interrompu par une noble de la Cour Seelie. Elle prétend que deux de mes hommes l’auraient violée. Absurde ! Je vais devoir faire preuve d’ingéniosité pour les protéger de la colère de mon oncle, le Roi Taranis… mais aussi échapper au sort qu’il me réserve…

Mon avis :


Laurell ne nous avait pas habitués à un tome de Merry aussi profond. Elle a su décrire, avec talent, les sentiments profonds des gardes proches de la princesse. On sent qu’elle a intentionnellement donner une dimension plus affective et plus réelle entre les personnages principaux. Cela nous permet de mieux évoluer parmi tant de personnalités si différentes les unes des autres. Cet opus est un pur chef d’œuvre de révélations, de ressentis et d’interrogations. Je retrouve avec joie le style de Laurell qui a fait de ces livres de purs moments de plaisir.


Comme toujours, peu de temps s’est écoulé entre les tomes 5 et 6. On apprécie l’enchaînement des événements qui nous donne une impression de suivre au jour le jour les tribulations de Merry et de ses superbes gardes (Je suis désolée mais je me devais de le repréciser. Ils sont toujours aussi envoûtants voire même plus dans ce tome). Elle se retrouve au début de ce livre en conciliation avec des avocats et des procureurs afin de statuer sur les accusations de viol à l’encontre de trois de ses gardes. Cela virera au cauchemar lors de l’apparition de son Oncle Taranis. Elle découvrira une facette de sa personnalité qui jusqu’alors lui a été cachée.


Tout va mal dans la vie de Merry mais elle doit continuer sans montrer sa détresse et sa tristesse à la face du monde et à son entourage. Ses gardes ne sont pas dupes de ses sentiments profonds envers certains d’entre eux et ils lui disent sans détour. Encore un poids de plus sur ses frêles épaules. Le poids commence à vraiment être trop lourd et elle se demande si le jeu en vaut la chandelle. Seuls les principes inculqués par son père l’aident à relever la tête.

Mais est-ce que ce sera suffisant? Car ce tome recèle beaucoup de peur, de tristesse et de non-dits ?

Mais a-t-elle le choix ?

Je vous conseille de vous jeter sur cet ouvrage plus proche des premiers livres de l’auteure. Beaucoup de réponses nous ont été apportées mais tant d’autres restent à élucider. C’est ce qu’on aime dans le style de Laurell. Un récit percutant et engageant qui nous laisse en apnée jusqu’à la dernière phrase.


Editeur : J’ai lu – Collection : Darklight – Parution : 15 juin 2011 –Broché : 352 pages – Prix : 8.90 euros


écrit par Pearl