La chronique du roman « Splendide » de Julia Quinn

 

Il y a deux choses que tout le monde sait, à propos d’Alex Ridgely. Il est le duc Libourne, et il ne veut surtout pas se marier. Du moins, jusqu’au jour où une jeune Américaine se jette sous les roues d’un fiacre pour sauver la vie à son neveu. Elle est tout ce qu’Alex n’imaginait pas qu’une femme puisse être. Drôle, intelligente, courageuse, droite. Mais elle est aussi femme de chambre, ce qui ne peut absolument pas convenir à un duc… A moins qu’elle ne soit pas tout à fait ce qu’elle prétend…

il est sorti le 6 juillet 2011 aux Editions J’ai Lu, 376 pages, 6,90 €

Mon avis:


Je suis assez mitigée sur ce roman. La lecture en est fluide et même plaisante, mais parfois assez « cucul ». Et quelques points de l’intrigue auraient mérité plus de développements. Le gros point fort, c’est l’humour. Il y a quelques pépites fabuleuses et j’avoue avoir éclaté de rire plus d’une fois.

J’ai trouvé le personnage d’Emma très bien. Elle a beaucoup de personnalité, elle est volontaire et ouverte. Pour le duc, c’est un peu plus difficile. Ce n’est pas que c’est un personnage désagréable, mais il a une telle répugnance pour le mariage que l’on s’imagine un traumatisme. Un chagrin d’amour, une humiliation… Quelque chose ! Et, en fait pas du tout.

Il a juste constaté que certaines femmes étaient plus intéressées par les titres et la fortune que par l’homme, du coup il a décidé de toutes les mettre dans le même panier. Résultat, ça donne vraiment une impression de « Tout ça pour ça ? ». Les personnages secondaires sont intéressants et agréables et s’agissant d’une trilogie, certains auront le droit de voir leurs propres histoires développées par l’auteure.

 

Concernant l’intrigue, c’est une romance assez classique. Les deux héros vont se tourner autour pendant la majorité du roman, refusant de reconnaître qu’ils s’aiment. Bien sûr, personne n’est surpris par la fin, mais on n’est pas là pour ça. Cependant, Julia Quinn a semble-t-il voulu pimenter un peu son histoire et y a introduit « un méchant » avec quelques scènes d’action pour relever le tout. Ce qui aurait pu être une bonne idée, si le personnage n’avait été introduit si tardivement. Là, c’est limite si l’on ne se demande pas ce que cela vient faire ici, comme un cheveu sur la soupe.

écrit par Zina