La chronique sur le roman « L’exécutrice, T2 :Trahisons » de Jennifer Estep

Je suis Gin Blanco, l’Araignée, la tueuse à gages la plus redoutée du sud des Etats-Unis. L’autre jour, une fusillade a éclaté dans mon restaurant mais les balles ne m’étaient pas destinées. Elles visaient Violet Fox. Depuis que j’ai décidé de l’aider, elle et son grand-père, je me demande dans quelle sale affaire je me suis lancée… Quant à l’inspecteur Caine, il a décidément bien du mal à contrôler son attirance pour moi et, pour ma part, je dois avouer que je résiste difficilement à l’envie de lui sauter dessus. Je n’y suis pour rien, je suis une élémentale de pierre, mais mon coeur, lui, n’est pas de marbre… Entrez dans un univers sexy et palpitant en compagnie de la redoutable Gin Blanco.

Mon avis :

Un deuxième tome beaucoup plus complet. On y découvre un personnage principal plus humain, plus en adéquation avec ses sentiments. Jennifer a su développer avec tact et parcimonie ce côté caché de Gin. Elle est toujours aussi froide et distante quand la situation l’exige mais on s’aperçoit qu’un cœur bat au milieu de toute cette noirceur. Elle se révèle être une femme dans toute sa splendeur.


Gin s’occupe maintenant à plein temps du Pork pit depuis qu’elle est à la retraite. Elle n’ose se l’avouer mais elle s’ennuie. Cependant, cela ne durera pas, les ennuis commencent avec un cambriolage raté de son établissement par le fils de l’avocat de Mab. Elle l’arrête sans difficulté dans sa tentative et décide de porter plainte contre lui. Papa McAllister n’est pas content et le fait savoir à Gin…Entretemps, une jeune fille demande à voir son mentor récemment décédé. Sa curiosité maladive l’emportera sur ses résolutions de rester à la retraite. Elle va aider gratuitement cette fille et son grand-père qui n’est autre que l’ami d’enfance de l’homme qui lui a tout appris.


Mais n’a-t-elle pas vu un peu trop gros en s’attaquant à ces deux problèmes qui touchent des gens très puissants ?


Jennifer a un style qui lui est propre avec une pointe d’humour dans un univers noir et froid. Cela donne un cocktail explosif et agréable à siroter. Les personnages sont toujours attachants même si des fois, on aimerait mettre des baffes à certains… Je ne citerai pas de noms bien évidemment. Je vous laisse découvrir par vous-mêmes cet univers si particulier et pourtant tellement bit lit.


Et je finirai par cette citation :


« Mettre à mort un meurtrier est une punition sans commune mesure avec le crime qu’il a commis. » Fiodor Dostoïevski.

 

Editeur : J’ai lu – Collection : Crépuscule – Parution : 01 juin 2011 – Broché : 344 pages – Prix : 6.50 euros

écrit par Pearl