La chronique sur « Le bar de l’enfer » de A Lee Martinez

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« Un vampire peut-il trouver le grand amour avec un fantôme ? Une sorcière ado peut-elle ouvrir les portes de l’enfer ? Avec A. Lee Martinez tout est possible ! »

Charlaine Harris, auteur de True Blood

 Quand Earl le vampire dégarni et Duke le loup-garou bedonnant s’arrêtent dans ce restaurant pourri, dans un bled paumé du Texas, ils ne se doutent pas encore qu’ils viennent de fourrer leur nez dans un sac de noeuds d’envergure cosmique. Chez Gil, on sert du zombie au petit-déjeuner. Bien décidés à débarrasser le bar de toute cette racaille, nos deux lascars croisent toute une galerie de personnages douteux – de Loretta la patronne obsèse à Tammy, l’ado gothique très sexy, en passant par Cathy, le charmant fantôme qui hante le cimetière du coin –, et comprennent que ça ne va pas être simple. Mais à trop fricoter avec les démons, il arrive qu’on tombe amoureux… ou qu’on risque sa peau en empêchant l’apocalypse. Vos frites, avec ou sans fin du monde ?

Il est sorti le 1 septembre aux Editions fleuve noir collection Territoire,312 pages, 16,90€

Mon avis:

Un roman amusant et éthéré !

Le style de A. Lee Martinez est simple et fluide. La lecture fut drôle, imprévisible et agréable. On a vraiment plaisir à suivre cette histoire farfelue, bien que l’intrigue soit assez basique. Néanmoins, l’auteur arrive à nous captiver et nous surprendre avec son univers loufoque et singulier. Le rythme est dynamique avec des scènes d’actions sanglantes et ses attaques de créatures en tout genre (dindes vampires, vaches zombies, goules et bien d’autres…). C’est une véritable orgie de violence !

A. Lee Martinez a réussi à faire une comédie macabre sans  tomber dans les clichées et le graveleux.

Il est sorti des sentiers battus et a brisé le stéréotype du vampire et du loup-garou toujours parfait avec brio. L’auteur a créé des monstres sympathiques, attachants avec des personnalités uniques qui leur donnent un côté quelque peu humain.

Earl est un vampire peureux, quasi chauve et très maigre. Il a pour meilleur ami et compagnon de voyage, Duke, un loup-garou très poilu, bourru et ventripotent. Ils vont apporter leur(s) aide à Loretta, gérante du restaurant qui se situe dans un patelin paumé et désert, mais qui attire le surnaturel. L’endroit est comme qui dirait atteint d’une épidémie de zombie de plus en plus nombreux. Mais tout ça, cache quelque chose de plus terrible, Tammy, aussi appelée princesse Lilith, reine de la nuit. Elle est sexy en diable, manipulatrice et cruelle. Elle pratique la magie noire pour provoquer l’avènement d’une nouvelle ère des ténèbres. Tammy sera aidée par son seul disciple et amant Chad, un peu simplet et qui est surtout commandé par ses hormones en folie. J’avoue que les personnages ne sont pas très approfondis, mais cela ne gêne en rien vu le ton du roman, qui se veut surtout une lecture détente.

Pour conclure :

« Le bar de l’enfer » est trépidant avec un humour déjanté, des antihéros et des personnages plaisants. Les dialogues sont cocasses et légers même si l’on nage en plein dans l’enfer. C’est un livre qui a été écrit pour divertir et c’est brillamment réussi. Si vous voulez rigoler et passer un agréable moment, c’est ce roman qu’il vous faut !

À noter que les droits cinématographiques ont été achetés par Dreamworks.