« Certains concourent pour gagner, d’autres pour survivre. » Chaque année au mois de novembre se déroulent les courses du Scorpion. Les cavaliers doivent tenir le plus longtemps possible sur leurs dangereuses montures, des chevaux de mer cannibales. Assez longtemps pour avoir une chance d’atteindre la ligne d’arrivée… et survivre. Sean Kendrick, 19 ans, tente de nouveau sa chance cette année, bien décidé à arriver le premier. Puck Connolly, quant à elle, n’aurait jamais imaginé participer un jour à la course. Mais le sort en a décidé autrement, et elle se retrouve malgré elle propulsée dans la course, à laquelle aucune autre femme n’avait encore participé. L’enjeu est grand pour ces deux adversaires que tout oppose sauf leur désir commun de remporter le plus grand des prix : la vie.
Il est sorti le 13 juin 2012 aux Editions Black Moon, 18€, 480 pages.
Lire un extrait.
Mon avis:
Chaque année en Octobre, sur l’île de Thisby, apparaissent les Caspaill Uisce : chevaux des mers sanguinaires. Se déroule alors la Course du Scorpion. Les hommes tentent de dresser ces animaux malgré leur dangerosité, car ce sont les chevaux les plus rapides qui puissent exister.
J’ai passé un bon moment avec ce livre, cependant j’en attendais un peu plus. La quatrième de couverture nous promet une histoire un peu plus palpitante. En effet, la course intervient très tardivement dans le roman (voire à la fin), il y a donc peu d’action. Le récit se concentre davantage sur la vie des personnages quelques semaines avant la course.
J’aurais également voulu une histoire d’amour un peu plus présente. Tout est à demi-mots et basé sur les non-dits, et au fond c’est très frustrant. Pourtant, la relation particulière qui lie Sean et Puck est très belle et pleine de poésie (à l’image de l’écriture de l’auteure).
J’ai beaucoup aimé les personnages de ce livre, surtout Sean Kendrick. C’est un jeune homme qui n’a pas été épargné par les épreuves dans la vie, et qui est fasciné par ces chevaux sauvages. Sa relation avec Corr est extrêmement touchante, pleine de respect. Quant à Puck Connolly (de son vrai prénom Kate), c’est une jeune fille forte, têtue et courageuse. Elle est déterminée à surmonter tous les obstacles qui se dresseront sur sa route pour sauver sa famille, sa vie sur l’île de Thisby.
Ne vous attendez pas à un livre débordant d’action. La force de ce livre réside dans la plume magique de Maggie Stiefvater. Elle a le don de transporter ses lecteurs. « Sous le signe du scorpion » est un livre à l’ambiance singulière et possède un univers original.
Il y a une petite chose qui m’a fait tiquer. Pourquoi la quatrième de couverture parle de chevaux « cannibales » ? Ils ne se mangent pas entre eux, ils dévorent les autres. Un peu comme des animaux sauvages et indomptables, au même titre que les gros requins qui vont dévorer les surfeurs ou nageurs qui s’approchent trop près d’eux.
Pour conclure, « Sous le signe du scorpion » est un très beau livre, une belle histoire. Cependant je n’ai pas été spécialement touchée par le récit. Je sais, c’est assez contradictoire.
écrit par Noèmie