L’histoire se déroule 8 ans après le dernier film (The Dark Knight, Le Chevalier Noir qui était assez long, surtout le final et dont Gotham City était vraiment très désagréablement absente alors que la Citée est l’un des personnages principaux de la série). Selon le réalisateur et scénariste, il s’agit de boucler l’histoire cinématographique du chevalier débutée en 2005 avec Batman Beginns. Bruce Wayne est en bout de course dans ce long-métrage. Ce n’est qu’un homme après tout. Et, tout milliardaire en excellent condition physique qu’il soit, il est donc mortel. Il ne vient pas d’une autre planète comme Superman ou ne se transforme pas en monstre vert comme Hulk.
Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S’accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l’arsenal de lois répressif initié par Dent.
Mais c’est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l’arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l’exil qu’il s’est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n’est peut-être plus de taille à affronter Bane…
The Dark Knight Rises est un film assez sombre : les personnages sont torturés au maximum (aussi bien physiquement que par leur conscience : c’est un enfer !). On sait que Bruce Wayne n’est pas une âme simple : ce n’est pas un scoop. Mais, là, encore plus que d’habitude.
The Dark Knight Rises tourne autour des thèmes assez classiques de la vengeance et de la culpabilité (il faut bien que Bruce Wayne sort du « trou » où il végète pour faire le film) et tient en haleine tout du long. C’est la première fois que ça m’arrive : attention, ce que vous allez lire va vous faire mal aux yeux. Christopher Nolan n’a pas raté sa fin. Ce n’est pas trop long non plus. Non, je vous assure, la Warner ne m’a pas payée. Du coup, il y a une vraie construction sur l’ensemble avec une excellente chute et tout ! Mais, certes, ce n’est pas vraiment drôle. On est à la limite du drame le plus terrible.
La bande originale est très soignée. Elle parvient à happer le spectateur dans la ville.
Vraiment une belle réussite.
L’avant-première officielle Française du film a lieu vendredi 20 juillet 2012 au Gaumont Marignan sur les Champs-Élysées à Paris.
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Avec Christian Bale Rôle, Anne Hathaway, Tom Hardy, Marion Cotillard, Joseph Gordon-Levitt, Michael Caine, Gary Oldman, Morgan Freeman et Matthew Modine – Date de sortie en France : 25 juillet 2012 – Genre : fantastique – Nationnalité : Américaine – Durée : 2 heures 44 – Producteur exécutif : Benjamin Melniker – Coproducteur : Jordan Goldberg – Producteur : Christopher Nolan – Producteurs exécutifs : Michael E. Uslan, Kevin De La Noy – Producteur : Charles Roven – Productrice : Emma Thomas – Producteur exécutif : Thomas Tull – Responsable de la fiction : David S. Goyer et Christopher Nolan – Concepteur de production : Nathan Crowley Monteur Lee Smith – Créatrice de costumes : Lindy Hemming – Superviseur des effets spéciaux : Paul Franklin – Directeur de la photographie : Wally Pfister – Compositeur : Hans Zimmer – Superviseur des effets spéciaux : Chris Corbould – Société distributrice France (sortie en salles) : Warner Bros. France – Production : Warner Bros – Budget : 250 000 000 $.
écrit par Cécilia