Quand l’étrange jeune homme rencontré dans les bois qui bordent le Manoir lui affirme qu’il a le pouvoir d’exaucer son vœu le plus cher —prolonger la vie de sa mère gravement malade — Kate se refuse à le croire. Mais de mystérieux et terribles événements l’obligent à chasser des doutes et à accepter le pacte qu’il lui propose : la vie de sa mère, contre six mois au Manoir des Immortels, où elle devra affronter sept épreuves… et une tentation.
Il est sorti le 1 juin 2012 aux Editions Darkiss, 14,10€, 380 pages.
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Mon avis:
Une déception !
La plume d’Aimée Carter est simple et agréable. L’intrigue est intéressante, mais elle est maladroitement menée et manque de développement, ce qui donne par moments un récit un peu confus. Le rythme est assez bon, on passe de révélations en rebondissements, et il y a même de l’action. Cependant, on a du mal à accrocher avec l’histoire. On s’attendait à autre chose… Aimée Carter a pris de grandes libertés avec la mythologie grecque que l’on connaît. C’est un mélange de la légende de Hadès et Perséphone avec les sept péchés capitaux de la religion catholique. C’est assez innovant, mais difficile d’y adhérer. À travers ses mots, l’auteure nous emmène dans un univers de complot, de jalousie, de mensonges, de trahisons et de souffrance.
En ce qui concerne les protagonistes, ils manquent de profondeur, Aimée Carter n’a pas su les rendre vivants et attachants. Ils demeurent donc plats et sans saveur.
Kate est une jeune femme pragmatique de 18 ans, qui s’occupe de sa mère atteinte d’une grave maladie. Cette dernière souhaite montrer à sa fille sa ville natale « Eden ». Suite à un accident, Kate fera la rencontre du ténébreux et énigmatique Henry (Hadès). Il lui proposera un pacte que Kate acceptera. Elle devra alors passer une partie de l’année avec lui dans son étrange manoir où elle devra traverser sept épreuves pour endosser le rôle de reine de l’autre monde. Mais va-t-elle réussir, car personne jusqu’à maintenant ne s’en est sorti vivant ?
Parlons de notre héroïne, elle est assez ennuyeuse, superficielle et elle a un don exacerbé pour le sacrifice, ce qui est relativement pénible. Quant à Henry, il n’est pas crédible en dieu des Enfers. C’est un homme triste, en constante souffrance et pas autoritaire pour un sou.
Il y a un manque flagrant d’alchimie entre ses deux êtres. De fait, tout reste froid et distant. On aurait apprécié plus de caractère, de jeu de séduction et de romance, et que ce soit moins précipité.
Pour conclure :
« Le manoir des immortels » est décevant, avec des personnages ternes, une histoire brouillonne, et pourtant il y avait du potentiel. C’est un récit mignon et sombre, mais qui n’a pas fonctionné sur moi. Malgré tout, je suis certaine qu’il saura trouver son lectorat.