La chronique sur le roman « Les Variants » de Robison Wells

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Lorsqu’il intègre la Maxfield Academy, Benson Fisher est plein d’espoir : enfin il va connaître une existence normale et cesser d’être ballotté de foyer en foyer. Mais il va vite se rendre compte qu’il se trompe lourdement : la Maxfield Academy est en réalité une école spéciale, entourée de grilles tranchantes comme des lames de rasoir, truffée de caméras de surveillance, où le règlement ne doit être enfreint sous aucun prétexte et où les pensionnaires n’ont aucun contact avec le monde extérieur. À leur arrivée, les adolescents doivent intégrer un des trois gangs existants. C’est avec les Variants que Benson Fisher va choisir de faire équipe… Mais a-t-il raison de faire ce choix ?
En découvrant le véritable secret de cette étrange école, Benson comprend que suivre les règles peut mener à un destin pire que la mort. La seule solution serait de s’enfuir, mais est-ce seulement possible ?

Il est sorti le 9 janvier 2013 aux Editions MSK, 329 pages, 17€.

Mon avis:

Un roman prenant !

L’écriture de Robison Wells est simple et efficace avec un style assez visuel, ce qui nous permet de rentrer facilement dans l’histoire. Un climat de peur et d’angoisse est instauré dès les premières pages pour ne plus nous lâcher. Le rythme est rapide, ça va à 100 à l’heure avec une intrigue convaincante et bien conçue. C’est une lecture rafraîchissante et unique. Tout au long du récit l’auteur ne cesse de nous surprendre, impossible de prévoir ce qu’il va se passer.

Robison Wells arrive à jouer avec nos nerfs avec brio en nous entraînant dans un monde malsain ou une guerre psychologique est menée entre les différents clans et protagonistes. Tout n’est que folie, manipulation, trahison, complot et mort.

Parlons de l’histoire.

Fisher Benson est un ado normal avec un caractère tenace, lucide et téméraire. Il obtient une bourse pour rentrer dans une école privée : Maxfield. Il espère y commencer une nouvelle vie, se faire des vrais amis et s’amuser. Mais à peine les portes se referment que son rêve s’écroule. Cette académie est plus qu’étrange. Il n’y a pas d’enseignant, il y a des gangs et ce sont les élèves qui gèrent tout. Il est emprisonné. Mais, à travers des caméras quelqu’un les surveille et leur donne emplois du tout temps via un écran… Au fil des jours, Benson comprend la précarité et la dangerosité de sa situation. Dès lors, il n’aura qu’un but, découvrir ce qui se cache derrière les murs de ce sinistre établissement et fuir à tout prix si il parvient à survivre.

À partir de là, on suivra notre héros dans son aventure, jonchée d’épreuves, dans sa quête de vérité et de sa liberté…

En ce qui concerne les personnages, ils sont dynamiques, imparfaits et très bien définis. On en déteste certains, on en aime d’autres. Robison Wells a fait un excellent travail avec eux sur leurs caractères, car on ne sait pas qui est bon ou mauvais. On est aussi perdu que Benson. Et même, s’ils sont peu approfondis au vu du grand nombre, ils ne sont ni plats, ni ennuyeux, au contraire ils sont tous passionnants.

Pour conclure :

« Les variants » est un roman effrayant et captivant qui vous tient en haleine du début à la fin. C’est plein de mystère, d’actions, de violence avec moult rebondissements et révélations. On demeure avec beaucoup de questions sans réponse. Tout reste encore à découvrir surtout avec un cliffhanger pareil !

Voici un début fracassant pour cette nouvelle saga, vivement la suite !

C’est un coup de cœur et méfiez-vous, les apparences peuvent être trompeuses…

À savoir que le T2, Feedback sortira en novembre 2013.