La chronique sur le roman « Tout sauf le grand Amour » de Kristan Higgins

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Ce que cherche Lucy Lang à l’aube de ses trente ans ? Un homme sympa et honnête. Un homme qui s’occuperait du jardin, des barbecues, et qui jouerait au foot avec les enfants. Et surtout, surtout, un homme qui ne déclencherait en elle aucun émoi amoureux, aucune grande passion. Car Lucy refuse l’idée de souffrir de nouveau, comme elle a souffert cinq ans plus tôt en perdant son mari. Alors, même si le passé se rappelle encore à elle, aujourd’hui, elle le sent : elle a atteint les limites d’une vie exclusivement consacrée à son chat, Fat Mikey, le plus intelligent et le plus capricieux des félins, et à son travail qu’elle adore, dans la petite pâtisserie familiale de Rhode Island. Oui, il est temps, après cinq ans, de tourner la page, et de se lancer dans une nouvelle vie. Première étape : prévenir Ethan Mirabelli, son amant sexy mais inépousable, qu’il est temps de revenir à une relation strictement amicale. Deuxième étape : se lancer dans la quête de son futur mari, celui qui sera tout pour elle. Tout, sauf le grand amour.

Il est sorti le 1 février 2013 aux editions Harlequin, collection Mozaïc, 448 pages, 18,90€.

Mon avis:

Une excellente lecture !

La plume de Kristan Higgins est addictive, séduisante et évocatrice de sensations fortes. Le rythme est entraînant avec une atmosphère légère, même si sous la romance se cache un thème plus douloureux. L’auteure nous emmène aisément dans son univers sous le signe du deuil, de la reconstruction, de la famille et de l’amour. On traverse toute une série d’émotions intenses et Kristan Higgins a parfaitement su nous les faire ressentir. J’ai ri. J’ai pleuré. On est émotionnellement investi avec les personnages.

De plus, elle a trouvé le bon équilibre et jongle facilement entre scènes cocasses, tendres ou tristes. Cela apporte son lot de rebondissements et de révélations. Quant à l’intrigue, elle est bien menée, construite et porteur d’un joli message, sur comment atteindre le bonheur, l’amour après la perte de l’être aimé.

Parlons du récit.

Lucy, 30 ans, a été mariée pendant huit mois avant de rejoindre le club, constitué de sa mère et ses tantes, des veuves noires. Cela fait cinq ans que son époux a disparu. Un jour, Lucy sent que le moment est venu de tourner la page. Elle veut rencontrer un homme bon et fonder une famille. Mais, la chose s’avère ardue. Elle doit se reconnecter à ce monde qu’elle a délaissé et rompre avec son « ami-amant », qui est inépousable pour bien des raisons.

Cependant, chose inattendue, Lucy n’est pas certaine d’avoir fait le bon choix. La question se pose : serait-elle prête à prendre le risque de souffrir à nouveau ? De se lancer corps perdu dans une nouvelle relation ?

Dès lors, nous suivons notre héroïne sur le chemin sinueux et houleux du bonheur, pour essayer de laisser une place à l’amour et à l’espoir d’avoir une seconde chance d’être heureuse.

En ce qui concerne les protagonistes, ils sont charmants, bien développés et pour certains un peu excentriques. Notamment, le trio improbable des veuves noires qui sont touchantes et hilarantes. Tous les caractères ont leur importance dans le bon déroulement de l’histoire. On ne peut que s’attacher à eux. De plus, leurs dialogues sont accrocheurs et intelligents.

Pour ce qui est de Lucy, elle a du mal à se libérer de la mort de son conjoint. Elle peut paraître froide au premier abord, mais lorsque Kristan Higgins se penche sur sa souffrance, sa colère, sa peur et son désespoir, on voit clairement pourquoi elle agit ainsi.

Quant à son « ami-amant », il est tendre, patient presque trop parfait bien qu’il cache certaines fêlures émotionnelles. Ce couple a une très belle complicité qui nous donne une relation douce et suave, accompagnée d’un jeu de séduction teinté d’érotisme.

Pour conclure :

« Tout sauf le grand amour » est une comédie romantique bouleversante, divertissante et sexy. Tout y est bien ficelé, c’est une très jolie histoire qui se lit vite et bien.

Alors laissez-vous tenter par cette romance qui en séduira plus d’un.

Pour moi, c’est un coup de cœur !