La chronique du roman « Petit week-end entre ennemis » de WALLACE Barbara

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Le richissime Daniel multiplie les conquêtes. Son seul principe : ne jamais faire confiance à une femme. Comme la plupart de celles qui traversent son existence, Charlotte est intéressée : le milliardaire a fait l’acquisition de la ferme familiale pleine de souvenirs dont elle refuse de se séparer. Soucieux de trouver une jeune femme pour assister à l’anniversaire de mariage de sa mère, il lui propose un marché : si elle passe le week-end en sa compagnie, il lui cédera la propriété. Charlotte, qui veut à tout prix récupérer cette maison, accepte le pacte, mais impose ses conditions : pas de drague, pas de sexe. Sauront-ils respecter les termes de l’accord ?

Il est sorti le 15 février 2013 aux Editions Milady, 6,60€.

Mon avis:

Sympas, mais sans plus !

Barbara Wallace a un style agréable et fluide avec un rythme assez rapide. L’intrigue est bonne, bien menée même si l’on reste assez dans les clichés de la comédie romantique. Je me suis surprise, parfois, à lever les yeux au ciel.

Toutefois, l’auteure nous entraîne facilement dans son univers de famille dysfonctionnelle, de doute, de méfiance et d’amour.

Parlons du récit.

Charlotte, historienne, revient d’un voyage lorsqu’elle s’aperçoit que son frère a vendu la maison d’enfance de leur défunte mère, seul souvenir qu’elle possède de cette dernière. Charlotte est très attachée aux souvenirs familiaux, et, elle est bien décidée à récupérer son bien, quitte à faire un pacte avec le diable, un certain Daniel Moretti, super sexy.

On les accompagnera au fil des pages dans leur arrangement, mais au fur et à mesure, ils tissent un lien entre eux qui risque de changer beaucoup de chose. On découvrira qu’ils ont plus de points en communs que l’on croit. Ce sont deux êtres blessé qui cherche des racines, un foyer, tout simplement à être aimé.

En ce qui concerne les protagonistes, ils sont plaisants, peu développés, mais en même temps, c’est suffisant pour cette histoire. On a plaisir à suivre Daniel, un personnage plus tortueux. Cet homme désire trouver une femme sincère qui l’aime pour lui et non pour son argent ou sa célébrité. Mais sa rencontre avec Charlotte le troublera, et elle réussira à sentir derrière cette attitude austère et arrogante, un être doux et sensuel.

Le souci de Charlotte, c’est qu’elle ne veut pas être une conquête de plus sur son tableau de chasse. Se laissera-t-elle aller ? Écoutera-t-elle plutôt son cœur que sa raison ?

Pour conclure :

« Petit week-end entre ennemis » est une histoire romantique mignonne et simpliste. C’est un roman de détente pour une lecture sans prise de tête.