La chronique du roman « Phænix , T2: Le brasier des souvenirs » de Carina Rozenfeld

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Anaïa Heiche poursuit sa vie dans le Sud de la France, où elle a déménagé quelques mois plus tôt avec ses parents et où elle a découvert qu’elle était détentrice d’un secret qu’elle a oublié. En effet, deux garçons qu’elle a rencontrés à la fac, Eidan et Enry, attendent d’elle qu’elle se souvienne… Pour recouvrer la mémoire, Anaïa aura à emprunter un chemin où musique et sentiments se mêlent étroitement, jusqu’à la découverte de sa véritable identité, de son destin unique. Prise alors dans le tourbillon du brasier de ses souvenirs, elle va prendre conscience qu’un terrible danger la guette, et menace par la même occasion le Phénix, l’oiseau mythique. C’est au cours de cette épreuve qu’Anaïa devra affronter ses propres démons, réparer ce qui a été défait et vaincre un ennemi inattendu. Portée par un amour plus fort que tout, parviendra-t-elle à écarter le péril mortel qui la guette ?

Il sort le 18 avril 2013 aux Editions Robert Laffont, collection R’, 17,99€.

Mon avis:

J’avais apprécié le premier tome « Les cendres de l’oubli », bien que j’avais trouvé l’histoire un peu plate et le triangle amoureux m’avait un peu agacée.

C’est donc avec une certaine appréhension que j’ai commencé ma lecture de ce second tome « Le brasier des souvenirs ». Je dois dire que je suis contente d’avoir lu cette suite, car elle m’a réconciliée avec ce diptyque de l’auteure. J’ai vraiment passé un très bon moment !

Nous retrouvons Anaïa là où on l’a laissée à la fin de « Les cendres de l’oubli », c’est à dire perdue face aux révélations d’Eidan. De plus, ce dernier a disparu. Pourtant, elle a terriblement besoin de le voir. Elle sent qu’au fond, ils sont liés, même si elle ne ressent pas tout à fait de l’amour pour lui. Enry est de plus en plus présent, et de plus en plus pressant, ce qui perturbe notre héroïne. 

Le retour d’Eidan et de ses souvenirs par petite touche marqueront un véritable tournant dans sa vie. Et à partir de ce moment là, c’est la magie qui opère sous nos yeux.

Ce second tome donne toute la dimension à l’histoire d’amour entre Anaïa et Eidan. La mythologie, la symbolique qui les entoure, tout cela est vraiment très beau. Leur histoire, leur passé, tout est vraiment bien trouvé. Le Phaenix prend ici tout son sens.

La personnalité d’Anaïa m’avait charmée dans le premier tome, même si elle se laissait plutôt bercer par les évènements. Cette fois-ci, je l’ai trouvée plus offensive et clairement prête à affronter la réalité pour remettre la main sur son passé, sur sa véritable histoire. J’ai beaucoup apprécié ce nouveau trait de caractère, cette évolution.

Eidan est charmant, patient, et prend soin de ne pas brusquer Anaïa. Il la laisse découvrir les choses à son rythme et est là pour chacun de ses pas. Tandis qu’Enry révèle son côté sombre, son vrai visage. Malgré tout, on arrive à avoir de la peine pour lui.

Le style de Carina Rozenfeld est très agréable à lire, toujours aussi lyrique et poétique. J’ai vraiment apprécié ce second tome que j’ai dévoré très vite (ou devrai-je plutôt dire qu’il s’est consumé sous mes doigts ?).

Ecrit par Noémie