La chronique sur « Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences » de Georgia Caldera

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« Le temps n’est rien, il est des histoires qui traversent les siècles… »

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.

Il sort le 18 septembre 2013 aux editions J’ai lu. ( première publication aux Editions du chat Noir)

Mon avis:

« Les Larmes Rouges » est une pure merveille, un de ces romans qui vous marquera pendant longtemps. C’est une perle dans un écrin de velours sombre et doux. Une histoire qui est d’une élégance funeste et romantique.

La prose de Georgia Caldera est raffinée, claire, évocatrice d’émotions et de sensations. L’intrigue est menée d’une main de maître avec finesse et subtilité, qui n’a de cesse que d’envoûter le lecteur. C’est un délice de découvrir au fil des pages où les mots de l’auteure nous emmènent. C’est tellement fascinant et troublant à la fois. De plus, le récit est agrémenté de belles descriptions des lieux, des décors, des tenues qui sont empreints d’une atmosphère environnante sombre, poétique et gothique.

Georgia Caldera nous transporte habillement dans son univers macabre où deux mondes se confondent entre chimères et réalité. On est soulevé par un tourbillon d’émotions où se mêle la passion, la mort, le sacrifice et l’amour avec brio. Tout cela nous paraît tellement réaliste que l’on ne sort pas indemne après lecture. Rarement, une histoire m’a donné autant d’émois.

Quant aux protagonistes, ils sont sublimes et convaincants. On a plaisir à les voir évoluer. Tout y est bien décrit, leurs sentiments, leur passé, leurs caractères. Ils vous touchent par leur noirceur, de même que par leur volupté. On s’attache profondément à eux.

Cornélia est solitaire et réservée. Depuis 19 ans sa vie n’est pas facile, des drames y surgissent. Elle est également en proie à d’étranges hallucinations effrayantes et entend des voix. Cornélia est fatiguée de cette existence morne et triste où la folie la guette de plus en plus. Mais, sa rencontre avec l’énigmatique Henri de Maltombes bouleversera son avenir à jamais. Un monde horrifiant et étourdissant l’attend pour la mener à un redoutable destin. Henri de Maltombes est le propriétaire d’un château à Rougemont. C’est un homme à la tenue fière et hautaine. Il est séduisant bien qu’il dégage quelque chose d’inquiétant et de mélancolique. C’est un être au caractère imprévisible sans scrupule et tourmenté. Il y a beaucoup d’autres acteurs dans le livre qui jouent des rôles capitaux dans le déroulement de l’histoire… mais, je vous les laisserai les découvrir par vous-même, car je ne veux pas vous gâcher la jouissance des révélations. Ils sont tous captivants et uniques tels que : Maxime, le vampire qui se bat contre sa nature ou Avoriel, le vampire originel.

J’avoue qu’il m’a été très dur de lâcher « Les Larmes rouges » avant la fin, mais il faut le déguster et le savourer comme tout ouvrage de qualité.

Pour conclure :

C’est un livre brillant, une histoire remarquable avec du suspense. Un univers d’un esthétisme à couper le souffle. L’auteure a fait un chef-d’œuvre vampirique magnifiquement écrit. C’est un roman que je vais certainement relire et ces derniers sont rares. C’est un énorme coup de cœur. Je suis tombée sous le charme de l’auteure et de l’artiste. Georgia Caldera fait son entrée dans le monde des écrivains par la grande porte. J’ai hâte de lire le tome 2.

(chronique déjà écrite pour les Editions du chat Noir)