La chronique du roman » A l’eau de rose » de Gwyn Cready

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Ce que veulent les femmes, c’est un highlander, pas un prince charmant !

Lorsque la critique littéraire Ellery Sharpe, journaliste à la plume acerbe, commet un impair dans les pages du Vanity Place, son chef lui inflige la pire des punitions : rédiger un article élogieux sur la romance, un genre qu’elle méprise. Pour ne rien arranger, Axel Mackenzie, son ex, est engagé pour l’épauler, et il prend cette mission très à coeur. D’une part, parce que le magazine est prêt à doubler son salaire s’ils arrivent à se mettre les lectrices dans la poche, et d’une autre, parce qu’il y voit la possibilité de reconquérir Ellery. Se pourrait-il que la jeune femme change d’avis sur les romans d’amour ? Et sur son ex ?

Il est sorti le 23 août 2013 aux Editions Milady, 456 pages, 8,20€.

Mon avis:

De la romance avec des Ecossais dedans

Depuis quelque temps, j’enchaînais les déceptions du point de vue des romances. Ce n’est que depuis le mois de septembre que je me suis un peu réconciliée avec ce genre littéraire florissant. Surtout après ma lecture de Pour un tweet avec toi. Ce dernier m’avait totalement convaincu et donné envie de poursuivre sur ma découverte des romances. Prochaine étape : A l’eau de rosede Gwyn Cready.

Pourquoi ce livre ?

Ce n’est pas tant le titre qui m’a attiré. Pour être totalement franche, il aurait plutôt tendance à me faire fuir car un peu connoté « Harlequin ». Pourtant, je serai passée à côté d’une véritable petite pépite des éditions Milady Romance. Cependant, il est particulièrement bien choisi à l’histoire que j’ai eu entre les mains. Heureusement, le résumé et la couverture donnaient plutôt envie et je ne regrette absolument pas ma lecture.

Une très bonne surprise

A l’eau de rose  est un roman qui m’a énormément surprise. Si quelqu’un m’avait dit il y a quelques mois qu’une romance me tiendrait en haleine jusqu’au petit matin, je ne l’aurais jamais cru. Néanmoins, c’est ce qui m’est arrivé avec ce livre de Gwyn Cready. Je tournais les pages, voulant toujours savoir comment toute cette histoire allait se terminer. C’est un page-turner très efficace. C’est une histoire légère et agréable qui ne prend pas la tête avec un style simple mais qui va à l’essentiel.

Il y a quelques scènes de sexe. En temps normal, je ne suis pas friande de ce genre de scènes et j’ai horreur quand elles sont trop nombreuses (c’est la raison pour laquelle je fuis les livres érotiques). Dans A l’eau de rose, elle doit être au nombre de deux. Et elles restent très soft par rapport à ce que j’ai déjà pu lire. Le principal reproche que je formule à chaque fois, c’est la vulgarité des auteurs concernant ce genre de scènes. Ici, ça ne m’a vraiment pas choqué ou marqué, ce qui est plutôt un point positif.

Une identification totale au personnage principal

L’histoire est celle d’Ellery, qui a écrit une mauvaise critique sur les romans à l’eau de rose et qui doit, par la suite, écrire une chronique où elle fait l’éloge de ce type de littérature. Je me suis reconnue en elle sur ce point mais de manière complète. Je crois que c’est la première fois où je me suis totalement identifiée à un personnage de romance. Tout comme elle, les romances et l’engouement qu’elles suscitent me laissaient totalement sceptique. Puis, au fur et à mesure de la lecture d’A l’eau de rose, j’ai appris aussi les apprécier, à comprendre ce qui peut plaire dans ce genre littéraire.

Ce cheminement se faisait en même temps que le personnage principal rencontrait des personnes pour écrire son article : un night club qui s’inspire d’une romance sur les vampires, un club de lectrices (avec un lecteur !), une psychologue… Ils vont l’aider à comprendre ce phénomène. En même temps, je commençais aussi à changer mon opinion, en même temps qu’Ellery. J’appréciais aussi de plus en plus les romans à l’eau de rose au fur et à mesure que j’avançais dans ma lecture car Gwyn Cready a su me passionner d’un bout à l’autre de son ouvrage. Plus j’avançais, plus il devenait un coup de cœur.

C’est un roman qui m’a totalement convaincu mais, surtout, qui m’a fait rêver. En effet, un certain nombre de passages m’ont véritablement séduite  et transportée. C’est le cas, par exemple, quand elle rencontre le club de lecture à Londres des lectrices de romance. C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à comprendre pourquoi les romances suscitent un tel engouement. Et, j’ai trouvé que, de ce point de vue, le roman propose une réflexion plutôt intéressante. Quand Axel et Ellery se retrouve en Ecosse, pays qui me fait rêver plus que tout autre chose au monde, je me suis encore plus évadée et surprise à vouloir aussi trouver un bel écossais.

Il y a un autre aspect du roman que j’ai apprécié et que j’évoquerai très succinctement car il s’agit tout de même d’un point important, clé du récit. En effet, il s’agit de la raison pour laquelle Ellery et Axel se sont séparés. C’est un problème auquel certains couples sont confrontés et j’ai aimé la manière de l’auteur de l’aborder, en toute simplicité.

Ce que veulent les femmes, c’est un highlander, pas un prince charmant

A l’eau de rose est, avec beaucoup de surprise, un coup de cœur. Pour les sceptiques comme moi concernant les romances, c’est un bon départ car il est possible que votre avis évolue en même temps que celui du personnage principal. J’ai définitivement envie de continuer sur cette lancée, découvrir plus de romances.

Ecrit par Avalon