La chronique du roman « Un soupçon de péché » de Elizabeth Essex

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Rupert, dévasté depuis la mort de sa sœur, veut se venger de celle qu’il présume responsable. Pour cela, il a l’intention de la séduire et de la déshonorer en public. Mais en rencontrant Celia, ses résolutions volent en éclats.

Il est sorti le 21 mai 2014 aux Editions J’ai lu, 6.60€.

Mon avis:

Rupert est persuadé que sa soeur Emily s’est suicidée à cause de sa meilleure amie Celia Burke. Elles étaient très proches et en pension toutes les deux à Bath. Rupert se met en tête de séduire puis déshonorer la jeune femme, tout en maintenant ses distances. Quant à Celia, elle reçoit des lettres de menaces, lui demandant de l’argent sous peine d’ébruiter ce qui s’est réellement passé. Celia est persuadée que ces lettres viennent de Rupert. 

Celia et Rupert ne se sont jamais vus, mais ils se connaissent grâce au lien qu’ils avaient avec Emily. En effet, la jeune femme partageait ses pensées avec chacun d’eux dans ses missives.
Pourtant, les deux personnages ne vont cesser de s’engluer dans les quiproquos et les non-dits.

« Un soupçon de péché » est une romance historique agréable, mais qui ne m’a pas passionnée outre mesure. L’intrigue était pourtant prometteuse, avec cette histoire de vengeance. Cependant, j’ai trouvé que tout cela était plutôt mal ficelé. Le dénouement est certes logique, mais j’ai eu l’impression que l’auteure s’était perdue en chemin. A mon sens, il y a beaucoup de facilités niveau scénario, et certains aspects de l’histoire auraient gagnés à être étoffés. 

De plus, je n’ai pas été spécialement touchée par la romance entre les protagonistes. Il en va de même concernant leurs caractères respectifs : ils m’ont agacée. J’avais envie de les secouer, de leur dire de se parler franchement. 

En somme, je n’ai pas été totalement convaincue par cette romance. L’intrigue est intéressante, mais plutôt mal amenée, parfois brouillonne, au point que la situation entre les personnages en devient irritante à lire, plutôt que passionnante.

Ecrit par Noémie