La chronique du roman « Villa avec piscine » de Herman Koch

91jrlV1n0vL

Dans une banlieue chic d’Amsterdam, de nos jours. Marié et père de deux filles, le docteur Marc Schlosser, généraliste, est apprécié de sa clientèle pour ses qualités d’écoute et ses diagnostics éclairés. En réalité, Marc est capable d’établir un diagnostic dans les 30 premières secondes mais met un point d’honneur à accorder 20 mn à chaque patient, essentiellement pour le rassurer, lui dresser une ordonnance bien remplie et éviter à tout prix de l’envoyer chez un spécialiste. De ses patients, Marc se contrefout. Tout comme il est peu inquiet quand il apprend sa convocation devant le Conseil de l’ordre pour une erreur médicale : tous les membres se connaissent, que risque-t-il ? Un rappel à l’ordre, au pire une courte suspension ? Mais les choses se corsent lorsque la veuve du patient, un acteur célèbre, l’accuse publiquement de meurtre. Pour elle, c’est sûr, la mort de Ralph, son mari, est suspecte. Car Ralph est tombé malade juste après des vacances communes, dans une villa louée par le couple star. Qui dit vrai ? Marc a-t-il raté un symptôme ? Ou pire, a-t-il  » aidé  » la maladie de Ralph ? Que s’est-il passé cet été, dans cette villa avec piscine ?

Il est sorti le 7 mai 2014 aux Editions 10/18, 8.40€.

Mon avis:

QUAND DES VACANCES TO URNENT AU CAUCHEMAR

Herman Koch est un auteur très connu aux Pays-Bas où ses romans sont très appréciés. C’est le premier roman de l’auteur que je lis mais son premier roman, Le dîner, est dans ma bibliothèque depuis un bon moment. Cependant, après ma lecture de Villa avec piscine, je ne sais pas si j’ai envie de l’y en sortir.

UN ROMAN QUI M’A VRAIMENT MIS MAL À L’AISE

Si, au début, la sauce avait bien prise, elle est vite redescendue. En effet, le courant avec le personnage principal ne passait absolument pas. Le fait d’avoir un accès direct à ses pensées m’a fortement déplu. Cela prend trop le pas, à mon avis, sur l’intrigue et c’est un aspect qui devient vite lassant. Pour ma part, j’ai trouvé que c’était loin d’être intéressant également. Marc Schlosser a des pensées qui m’ont dérangé. D’un certain côté, je les ai véritablement trouvé malsaines. A tel point que j’ai vraiment été mal à l’aise de savoir tout cela.

Cependant, ce ne fut pas dans le bon sens du terme. Nous sommes parfois confrontés à des lectures qui nous sortent de nos zones de confort mais dans une bonne intention : pour nous faire réfléchir sur tels ou tels sujets, pour nous faire prendre conscience d’un problème ou que sais-je encore. Or, ce n’est pas ainsi dans Villa avec piscine. Le narrateur ramène tout au sexe, au corps humain dont il renvoie une image sale. C’est malsain et pas forcément nécessaire. De plus, ce n’est pas ce dont j’ai le plus envie en ce moment. Lire de telles choses, très peu pour moi. Au final, j’ai vraiment eu énormément de mal avec ce roman. J’ai fini par baisser les armes au bout de quelques pages.

CONCLUSION

Villa avec piscine ne fut, malheureusement, pas pour moi. Je suis passée totalement à côté et j’ai quelques appréhensions à commencer Le dîner. Ce ne sera sûrement pas pour tout de suite.

Ecrit par Avalon