La chronique du roman « La Trilogie Nostradamus » de Mario Reading

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1566. À la tête du Corpus maleficus, un homme nommé de Bale recherche faux convertis, juifs et huguenots pour les soumettre à la question. Bientôt, il sera à la porte de Nostradamus. Sachant sa fin proche, le vieux maître dissimule cinquante-deux de ses quatrains prophétiques, les plus importants qu’il ait jamais écrits… De nos jours. Adam Sabir, un auteur à succès, a rendez-vous avec un Tzigane prétendant posséder les fameuses prophéties perdues. Celui-ci a tout juste le temps de lancer deux mots énigmatiques à Adam avant de disparaître, poursuivi par Achor Bale, l’homme au ia chalou– l’œil du diable. Le compte à rebours est lancé, et celui qui découvrira le parchemin de Nostradamus aura entre ses mains le sort du monde.

Il est sorti le 11 septembre 2014 aux Editions Pocket, 8.40€.

Mon avis:

Le fait de ne pas savoir grand choses sur ce prophète, finalement, ne m’a pas forcément dérangé dans ma lecture et dans la compréhension globale des événements et des enjeux. Au contraire, l’auteur donne quelques informations car son personnage principal est un spécialiste américain de Nostradamus. Il persiste tout de même quelques zones d’ombre.

De plus, comment démêler le vrai de la fiction littéraire ? Les pistes sont parfois quelque peu brouillées et je referme ce livre en ayant envie d’en connaître un peu plus sur cet homme, sur sa vie mais également sur son œuvre. En effet, il est notamment connu pour ses prédictions (ou prophéties, pour certains) sur la marche du monde. Il est d’ailleurs possible de se les procurer.

Le point de départ de l’intrigue concerne les prophéties que Nostradamus aurait écrites mais qui auraient été perdues… Jusqu’à maintenant. C’est assez cohérent car, finalement, l’auteur y fait souvent référence. Il ne perd pas de vue son objectif. Il y a une trame qui est donnée et il la suit tout du long.

Cependant, la teneur des prophéties égarées n’est pas donnée. Le mystère reste donc entier même si, en sachant plus ou moins qui est Nostradamus et que ses écrits avaient pour objectif de prédire, dans un certain sens, le fut, il est possible de faire quelques hypothèses. Personnellement, j’imaginais des textes apocalyptiques et cette impression est renforcée par les titres des deux autres tomes où il est question de Mayas (ceux-là même qui ont prédit la fin du monde en 2012) et d’Antéchrist qui est une figure qu’on peut retrouver dans les récits bibliques de l’Apocalypse.

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Je me suis vite rendue compte que ce premier tome de la trilogie a une construction plutôt classique de ce genre littéraire. Il n’apporte pas de réelles nouveautés. L’éditeur a même ajouté une petite phrase sur la première couverture qui est censé convaincre le lecteur de lire ce livre. Ainsi, Les prophéties perdues est qualifié de bestseller international. Or, je n’irai clairement pas jusque là.

En effet, s’il se laisse lire, globalement, je l’ai trouvé sans plus. Il ne révolutionne pas le genre. Il suit le schéma classique de la résolution du mystère. Le début commence fort avec un personnage innocent mais qui se fait accuser à tort d’un crime. Ce dernier va essayer de prouver son innocence en résolvant le mystère dans lequel il a été entraîné malgré lui. Le méchant l’est réellement et n’hésite pas à tuer ceux qui se mettent en travers de son chemin. Mais, le plus souvent, il n’a pas le choix. Il a été élevé dans cette optique. Cela se déroule quasiment toujours ainsi et, finalement, la fin ne fait que peu de mystère.

Personnellement, si j’avais trouvé que le début était plutôt prenant, au fur et à mesure, l’intérêt que je pouvais porter à cet ouvrage a fini par retomber. Certains passages tirent un peu trop en longueur. Le roman est tout de même un petit pavé mais, en le lisant, il est clair et net que l’auteur aurait pu réduire le nombre de pages en coupant quelques scènes qui ne sont pas forcément très utiles à l’intrigue. J’ai fini par abandonner ma lecture après avoir légèrement dépassé la moitié.

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Pour terminer, le roman semblait plutôt bien partie. Il y avait des mystères autour des prophéties perdues, des questions dont je voulais les réponses… De plus, j’ai aussi apprécié le fait que l’auteur s’intéresse à la culture tzigane d’aussi près et l’intègre dans le roman. Il donne énormément d’informations à ce sujet et ces dernières sont plutôt bien intégrées à l’intrigue. Cela permet de comprendre le fonctionnement de certains personnages.

Cependant, par d’autres aspects, j’ai vraiment été déçue, à tel point que je n’ai pas fini de le lire et je ne pense pas lire la suite.

Ecrit par Avalon