La chronique du roman « Les brumes d’Avallach »de Marah Woolf

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Après le décès de sa mère, Emma, dix-sept ans, quitte les États-Unis pour rejoindre la seule famille qui lui reste sur la petite île de Skye en Écosse. Là-bas, elle rencontre Calum, un étrange jeune homme. Tour à tour prévenant et glacial, il semble cacher un secret inavouable. Ce que l’adolescente ignore, c’est qu’en se rapprochant de lui elle les met tous les deux en danger de mort.

Emma découvrira que les légendes des brumeux Highlands sont plus réelles et dangereuses qu’elle ne l’aurait imaginé. Et qu’avec Calum ils sont peut-être le dernier espoir de deux mondes que tout oppose.

Il est sorti le 23 octobre 2014 aux Editions Michel Lafon, 14.95€.

Mon avis:

Une des nouvelles parutions de Michel Lafon, c’est le premier tome d’une série qui fait un tabac en Allemagne. Pour ma part, il m’a surtout intéressé pour le côté légendes écossaises et pour le fait que l’intrigue se déroule dans ce pays que je rêve de pouvoir visiter. Le résumé laissait présager une histoire sympathique. Au final, j’ai vraiment apprécié ce livre, même si je ne dirai pas que c’est un coup de cœur pour autant.

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La première chose que j’ai aimé dans ce premier tome, justement, tout ce qui tourne autour de l’Ecosse. L’intrigue se déroule sur l’île de Skye. Marah Woolf en parle vraiment très bien. Tellement que j’avais l’impression de me balader au côté d’Emma, le personnage principal, sur les côtes écossaises ou dans les Highlands, à Edimbourg…

Par ailleurs, toujours autour de l’Ecosse, il est également beaucoup questions de légendes comme celle, très connue, du monstre du Loch Ness ou, moins banale, celle sur les Shellycoats. Ce sont des créatures que nous ne croisons pas forcément tous les jours dans la littérature fantastique. C’est donc un point plus que positif. J’ai également apprécié les petites références à la culture écossaise telle que la chanson Skye Boat Song et son histoire. Elle a été récemment utilisée pour la série événement Outlander mais dont les paroles ont été modifiées. J’ai vraiment aimé cet aspect.

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L’histoire est très plaisante. J’ai  accroché dès le début et l’auteur a essayé de garder le plus longtemps possible les mystères autour de quelles créatures mythiques, fantastiques seront au cœur du roman… Il y en a plusieurs mais la principale sort vraiment de l’ordinaire. Cela change, pour une fois. Il y a du rythme et pas mal d’actions. Il y a quelques scènes qui sont plus contemplatives mais elles ne sont pas gênantes car, finalement, il y a un bon dosage entre les deux.

Concernant la fin, certains aspects ont été attendus et sans surprise. Le lecteur pouvait s’en douter. Mais, c’est plutôt récurrent dans ce type de romans. Cela ne veut pas dire pour autant que c’est un point négatif car il y a aussi des petites choses qui m’ont énormément plu. J’ai réellement apprécié, par exemple, l’idée du grand conseil, la dernière scène… Cette dernière peut être considérée comme soit ouverte soit fermée. En effet, elle peut être considérée comme clôturant le livre donc ce serait un one-shot ou, au contraire nous pouvons considérer que ce n’est que le début de l’aventure pour Emma et Callum. Pour ma part, ce serait avec plaisir que je continuerai cette série.

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Toutefois, Les brumes d’Avallach  n’est pas un coup de cœur non plus. Il y a deux ou trois petites choses qui coincent. Certaines scènes sont un peu ridicules, tout comme certains dialogues. C’était vraiment le pire de ce que l’auteur pouvait écrire. Dommage de voir que Marah Woolf est tombée dans ce travers. Cela faisait trop roman à l’eau de rose, à mon goût. Le roman avait pourtant quelques qualités, des bonnes idées.

Au final, c’est un roman qui m’a tout de même franchement plu. Je l’ai dévoré du début à la fin. Il présente à la fois des aspects classiques et d’autres qui sortent un peu plus de l’ordinaire. Le coup de cœur n’était pas loin.

Ecrit par Avalon