La chronique du roman « Endgame, T1: L’appel » de James Frey et Nils Johnson-Shelton

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ENDGAME EST UNE RÉALITÉ. ENDGAME A COMMENCÉ.

Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. L’humanité tout entière descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d’années. Ils sont héritiers de la Terre. Pour la sauver, ils doivent se battre, résoudre la Grande Énigme.
L’un d’eux doit y parvenir, ou bien nous sommes tous perdus. Ils ne possèdent pas de pouvoirs magiques. Ils ne sont pas immortels. Traîtrise, courage, amitié, chacun suivra son propre chemin, selon sa personnalité, ses intuitions et ses traditions.
Il n’y aura qu’un seul vainqueur.

Il est sorti le 9 octobre 2014 aux Editions Gallimard, 19.90€.

Mon avis:

Endgame fut, il y a quelques mois, le roman événement. La promotion faite autour était assez incroyable et elle a plutôt bien fonctionné car j’ai tout de suite eu envie de le lire. Malheureusement, je ne suis guère l’engouement pour ce dernier. Je l’ai commencé et recommencé trois fois, en me disant à chaque fois que c’était  la bonne. J’allais toujours un peu plus loin mais je décrochais toujours extrêmement vite.

 *

 Ce premier tome avait, pourtant, de bonnes idées qui pouvaient me plaire. En ce moment, j’apprécie vraiment  les romans post-apocalyptiques ou qui parlent des débuts d’une fin du monde. Peu m’importe que les auteurs choisissent des zombies, des êtres venus d’une autre planète, des anges… Endgame joue plus sur la pluie de météorites qui sonnent le début de la fin du monde, ce qui nous fait penser aux événements qui a sonné le glas des dinosaures. L’idée a su me séduire, surtout lorsque l’auteur la mélange aux premières grandes civilisations humaines (les mycéniens, par exemple).

 Cependant, même si un certain nombre de points étaient intéressants mais beaucoup d’autres ont fait que j’ai eu énormément de mal à accrocher à l’intrigue. Il y avait presque trop de personnages pour moi. Les auteurs nous présentent un trop grand nombre de personnages dès le début. Un ou deux sortent du lot mais j’ai bu bien souvent me référer à la liste donnée à un moment donné, presque au début du livre. Il y a aussi des chiffres arabes et romains qui se glissent un peu partout mais dont la signification reste plus qu’embrumée. Dans la version numérique, cela donne presque un aspect illisible.

 *

 Finalement, c’est un roman qui ne m’a pas plus passionné que cela. De bonnes idées mais, globalement, je n’ai pas du tout accroché. Je passe mon tour pour cette nouvelle série. Ce n’est pas non plus comme s’il n’y avait pas le choix en ce moment pour les romans post-apocalyptiques. 

Ecrit par Avalon