La chronique du roman « Le Secret de l’inventeur, T1: Rébellion » de Andrea Cremer

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Imaginez un monde où l’Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d’Amérique…

Dans ce XIXe siècle alternatif, Charlotte, seize ans, vit loin de ses parents, descendants des révolutionnaires américains, qui continuent la lutte contre les sous-marins et les machines volantes de Britannia. Entourée d’autres enfants de la rébellion, elle habite dans un réseau de grottes souterraines non loin de la Cité Flottante de New York, où les artisans de la Ruche et les ouvriers de la Grande Fonderie côtoient l’aristocratie des vainqueurs. Un matin, elle croise dans la forêt un garçon amnésique, poursuivi par les machines de l’Empire, et lui sauve la vie.

Mais quand elle le ramène dans les Catacombes, auprès de ses compagnons de lutte, l’équilibre de son existence est bouleversé : parmi ses camarades, tous ne sont pas ce qu’ils prétendent être, et l’existence de ce mystérieux garçon fait peser sur la rébellion une terrible menace… Des décharges de métal de l’Empire, infestées de rats cuirassés, aux salons opulents de la noblesse, en passant par les méandres labyrinthiques de la Guilde des inventeurs, Charlotte est contrainte de quitter son refuge pour partir explorer le vaste monde !

Rébellion est le premier tome du Secret de l’inventeur, la nouvelle trilogie steampunk d’Andrea Cremer, l’auteur du best-seller international Nightshade, plusieurs fois classée dans les listes des meilleures ventes du New York Times. Monstres d’acier, magie vaudou et automates maléfiques, elle a su tisser un univers d’une grande richesse où brille une héroïne née pour mener la lutte !

Il est sorti le 12 février 2015 aux Editions Lumen, 15.00€.

Mon avis:

Nous voici en 1816 dans une réalité alternative. André Cremer explore l’idée de ce que serait l’Amérique si les Anglais avaient gagné la guerre.

Notre personnage principal, Charlotte, fait partie d’un groupe d’adolescents issus de familles de résistants, toujours sous le joug des Britanniques.

Ils vivent dans des catacombes, un réseau de galeries souterraines, jusqu’à ce qu’ils soient assez vieux pour rejoindre les adultes dans la lutte contre la domination britannique.

Un jour, Charlotte se retrouve à sauver un étrange garçon des mains des affreuses machines de fer de l’Empire.

Pour avoir des réponses, avec ses compagnons (Ash, Meg, Jack et l’étrange garçon), Charlotte devra se rendre à la cité flottante, le cœur du pouvoir, le centre névralgique de l’organisation à laquelle ils tentent d’échapper. Bien sûr, le voyage ne sera pas sans danger…

Le style d’Andrea Cremer est très agréable et descriptif. Cela nous permet de bien imaginer les décors, les personnages et les différentes machines qui croiseront notre chemin.

Toutefois, le rythme est un peu long au début, et j’ai eu du mal à me plonger totalement dans le récit. Cependant, une fois passées les 140 premières pages, il m’a été impossible de lâcher le roman.

Quant au monde que l’auteur a construit, il est intéressant, très créatif et bien expliqué. Le côté steampunk est excellent et bien dépeint. J’ai adoré.

Pour ce qui est de l’intrigue, elle est globalement bien menée, même si certains points manquent d’approfondissement. On demeure avec beaucoup de questions sans réponses, notamment sur la rébellion.

En ce qui concerne les protagonistes, ils sont très agréables. Ils vont tous évoluer au fil des pages (surtout Charlotte qui est très immature au départ) et révéler leurs secrets pour à la fin embrasser leur destin.

Il y a un début de triangle amoureux, qui est, je l’avoue, parfois frustrant.

Pour conclure :

« Rébellion » est un très bon premier tome qui pause bien les bases. Une uchronie sous fond de steampunk avec magie, mécanique et complot. Le combat ne fait que commencer…

J’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Charlotte.

Voici un début prometteur pour cette nouvelle saga. À découvrir !

À noter que c’est une trilogie.