Stealth. Gorgon. Regenerator. Cerberus. Zzzap. Le Mighty Dragon. Tous étaient des héros, utilisant leurs super-pouvoirs pour faire de Los Angeles un endroit où il fait bon vivre. Mais les morts-vivants ont envahi la planète, faisant des millions de morts et détruisant la civilisation. Désormais, un an après, les héros tentent de protéger les survivants massés dans des studios de cinéma transformés en forteresse. Profondément meurtris par les horreurs qu’ils ont endurées, ils luttent pour venir à bout de leurs différences et guérir de leurs blessures, ils luttent pour être les symboles de force et d’espoir dont les rescapés ont désespérement besoin. Mais les zombies affamés ne sont pas la seule menace à laquelle ils doivent faire face. En ville, un autre groupe s’est formé et gagne en puissance…
Il est sorti le 8 avril 2015 aux Editions Panini Books, collection Eclipse, 14€.
Mon avis:
Voici un roman long, trop long à se mettre en place. Ces longueurs cassent le rythme et ralentissent l’avancée de l’intrigue. L’auteur nous présente les nombreux personnages qui traversent le livre, avant et après les faits, cela occupe les 2/3 du récit.
L’intrigue s’amorce réellement seulement dans les 100 dernières pages où action, rebondissements et révélations fleurissent. Heureusement, cela nous donne un regain d’intérêt pour la saga.
Autrement, les personnages sont forcément bien dépeints. Ils forment un melting-pot de super-héros (immortel, homme électricité, homme dragon, force surhumaine…). Ils sont devenus ainsi suite à un incident dans un laboratoire qui a exposé la population à des produits toxiques. Cela a altéré le métabolisme ou corrompu le sang de quelques personnes.
Quelques mois plus tard, un virus étrange fait son apparition en transformant les gens en zombie. Les héros ont décidé de mettre leur capacité au service de la poignée d’humains survivants et d’enrayer la contagion.
Mais ce n’est pas tout. Une lutte de pouvoir fait rage contre les Seventeen, un gang d’humains qui cherche à s’imposer, avec des moyens bien particuliers.
D’autre part, l’univers est très bien décrit et j’ai adoré la genèse des zombies. L’atmosphère est sombre et brutale. Il ne faut pas craindre l’hémoglobine et les viscères. Il y a beaucoup de morts.
Pour conclure :
Ex-héros est un récit d’horreur fantastique dans un Los Angeles post-apocalyptique. C’est un roman assez unique en son genre. Malheureusement, je déplore la lenteur de l’histoire, car pendant une bonne partie du récit il ne se passe pas grand-chose, et le dernier tiers est presque bâclé.
Je le ressens plus comme un tome introductif où Peter Clines prend le temps de nous présenter les protagonistes aussi nombreux (trop) soient-ils et de poser les bases.
J’ai été moyennement convaincue, à voir ce que donne la suite qui sort en septembre 2015.