La chronique du roman « Morsure » de Nick Louth

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Erica Stroud-Jones, jeune et brillante spécialiste des maladies tropicales, doit présenter les résultats de ses travaux lors d’une conférence aux Pays-Bas ; une découverte qui pourrait révolutionner la lutte contre la malaria et sauver des millions de vies. Mais à la veille de son intervention, elle disparaît, son ordinateur portable avec elle. Alors qu’un virus inconnu se répand soudain parmi les participants au congrès, Max, le compagnon d’Erica, se lance dans une course contre la montre. Il sait que s’il ne la retrouve pas, le monde devra faire face à une terrifiante pandémie…

Il est sorti le 4 juin 2015 aux Editions Michel Lafon, 20.50€.

Mon avis:

Tout commence lors du vol KLM 648 à destination d’Amsterdam, où un passager lâche une arme de destruction qui tue de manière lente et subtile. Dans cet avion se trouve Max, un sculpteur américain. Il rejoint sa compagne Erica qui doit présenter, lors d’une conférence aux Pays Bas, le résultat de ses recherches qui pourraient révolutionner la lutte contre les maladies tropicales. Cependant, la veille au soir, Erica disparait et un virus inconnu se répand en ville…

Max se lance alors à la recherche d’Erica, car la police ne fait pas grand-chose… Il atterrira dans une affaire d’une envergure plus grande qu’il ne l’aurait cru et il va contrarier beaucoup de monde qui sera prêt à tout pour l’arrêter.

Le style de Nick Louth est agréable, simple et entrainant.

Dans ce roman nous ne suivons pas une, mais trois histoires qui se regroupent vers la fin. Nous faisons la connaissance d’Erica via les pages de son journal lors de sa mission et de sa capture au Zaïre. J’avoue qu’au début je ne comprenais pas le rapport avec les faits actuels. Toutefois, cela prend forme vers un peu plus de la moitié du livre. Je dois admettre que, pour moi, cette partie est la meilleure du récit.

Ensuite, il y a Max qui cherche Erica. Cette portion est un peu plus farfelue et confuse. Tout est un peu trop alambiqué pour être crédible. Il en va de même pour les chercheurs qui découvrent une nouvelle maladie et qui tentent de trouver un remède.

Les trois parties se mélangent bien sans que l’une prenne le pas sur l’autre. Elles sont correctement menées et l’auteur sait garder son lecteur intrigué, même si j’ai deviné les identités des méchants bien avant la fin.

Cependant, j’ai trouvé ça dommage de ne pas ressentir l’urgence d’obtenir le traitement à cette récente maladie. J’ai trouvé que c’était trop tranquille et qu’il manquait un côté dramatique et horrible. De plus, je demeure avec certaines questions dont je n’aurais jamais la réponse et c’est très frustrant.

En ce qui concerne les protagonistes, il y en a beaucoup (trop), une bonne partie n’est pas inoubliable. Du fait de cette grande quantité de caractères, ils sont peu développés et peu attachants, mais plaisants.

Pour conclure :

« Morsure » est un gentil thriller, ne vous attendez pas à beaucoup de suspense ni à de l’horreur ou de réels rebondissements.
Toutefois, ça se lit vite et bien. C’est divertissant et cela vous fera passer un agréable moment de lecture.