Takanori Ando, graphiste spécialiste de l’analyse d’image, reçoit une vidéo amateur montrant un suicide à l’intérieur d’un appartement banal. Son client souhaite déterminer s’il s’agit d’un véritable suicide ou d’une mise en scène de génie. À chaque visionnage de la vidéo, Takanori se rend compte que le cadre de l’image se décale très légèrement, permettant de voir jusqu’au visage du suicidé : Seiji Kashiwada. Ce dernier est un serial killer condamné à la peine de mort pour le meurtre de quatre fillettes, douze ans plus tôt, et dont l’exécution a eu lieu peu de temps auparavant… Takanori se lance dans une enquête effrayante tandis que d’étranges phénomènes envahissent sa vie et celle de sa compagne.
Il est sorti le 10 novembre 2015 aux Editions Pocket.
Mon avis:
Apparemment « Sadako » est une pseudo suite de la trilogie de « Ring ». Mais franchement, cela ne m’a pas gênée, car Kôji Suzuki nous fait un résumé plus que satisfaisant (sur plusieurs pages) de la trilogie via un personnage du récit. D’ailleurs, je pense que ce roman n’apportera rien, à part une répétition de « Ring » pour ceux qui ont déjà lu ce dernier.
J’avoue que l’auteur a su tenir mon intérêt éveillé avec son intrigue, malgré son style simpliste et une histoire un brin rocambolesque. Toutefois, je concède qu’il m’a perdue par moments avec ses explications scientifiques un peu confuses et la fin m’a laissée dubitative. On demeure avec des questions sans réponses et c’est frustrant.
Néanmoins, j’ai adhéré a ce mélange de paranormal et de science, ainsi qu’a cette ambiance si particulière, sombre et stressante, que l’on retrouve souvent dans les films d’horreur japonais.
Pour conclure :
« Sadako » n’est pas vraiment un thriller, j’avoue que j’ai du mal à lui coller une étiquette. En tout cas, c’est un roman qui se laisse lire, mais cela manque clairement d’exploitation. C’est dommage, car tous les ingrédients étaient là pour faire quelque chose de bien. À mon avis, mieux vaut lire « Ring ». ?