La chronique du roman « Wallbanger » de Alice Clayton

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Caroline Reynolds vient d’emménager dans un superbe appartement à San Francisco, mais sa première nuit est perturbée… par les exploits nocturnes de son voisin ! La promiscuité est d’autant plus frustrante que la jeune femme n’a pas eu d’aventure depuis près de six mois. D’ailleurs, par vengeance, Caroline surnomme le don juan d’à côté le Cogneur de mur. Un jour, excédée, c’est à sa porte qu’elle finit par cogner… pour découvrir en Simon un homme particulièrement séduisant. Peu de temps après, alors qu’ils se croisent à une fête, Caroline accepte d’accorder une trêve pour apprendre à mieux le connaître. Si, petit à petit, ils deviennent amis, seront-ils amants pour autant ?

Il est sorti le 6 janvier 2016 aux Editions J’ai Lu.

Mon avis:

On suit Caroline, designer d’intérieur, qui vient d’emménager dans un nouvel appartement. Ce dernier est vraiment superbe. Le seul problème : son voisin et ses ébats nocturnes avec son harem qui fait trembler le mur de sa chambre. C’est d’autant plus frustrant que Caroline n’a pas eu d’aventure depuis six mois. Excédée, elle se résout à aller frapper à sa porte, bien déterminée à dire ce qu’elle pense de lui, mais elle y découvre un voisin très sexy. Ils décident alors de faire une trêve pour mieux apprendre à se connaître…

Voici une romance sympathique, bien qu’assez banale. Le style d’Alice Clayton est dynamique et entraînant, malgré une intrigue convenue. Toutefois, le tout est correctement mené, même si l’intrigue a du mal à décoller et les cent premières pages sont redondantes. D’autre part, au vu des dires, je m’attendais à quelque chose d’hilarant et je cherche toujours l’humour…

De plus, j’avoue ne pas avoir adhéré au chat de l’héroïne, que beaucoup ont adoré. Je trouve sa présence inutile et on dirait une imitation deGarfield. Pour la crédibilité, on repassera.

En ce qui concerne les protagonistes, ils sont plaisants bien qu’un peu immatures vu leur âge. J’avoue avoir eu du mal à m’attacher à eux, j’ai toujours éprouvé une certaine distance. De ce fait, ils ne m’ont pas fait ressentir beaucoup d’émotions. De surcroît, Caroline m’a franchement tapé sur les nerfs avec son problème de perte de « Mr O » qui est ennuyeux et pathétique.

Cela étant dit, j’ai aimé voir l’évolution de la relation entre Caroline et Simon. Ils prennent leur temps, presque un peu trop, mais cela reste agréable à suivre.

Pour conclure :

« Wallbanger » fut une lecture mitigée. Ce n’est pas mauvais, mais c’est loin d’être exceptionnel avec quelques défauts. C’est une romance classique et mignonne. Je lirai la suite par curiosité…