Aurore a été adoptée par Maléfique après que ses parents se sont débarrassés d’elle quand elle était petite. Aurore vit à l’intérieur du château de Maléfique, couvert de ronces, avec des serviteurs zélés qui la surveillent. Mais un jour, un troubadour lui glisse une plume d’oiseau bleu : il existe donc des êtres vivants, dehors ! Aurore se met à douter de l’honnêteté de Maléfique à son égard. Elle s’enfuit du château et découvre qu’à l’extérieur, le monde est beau et bien vivant. Elle retrouve le prince Philippe qui lui raconte leur histoire. Les souvenirs d’Aurore reviennent petit à petit. Elle comprend que Maléfique la maintient prisonnière en la gardant endormie et en contrôlant ses rêves. Une nouvelle quête commence pour Philippe et Aurore qui doivent à nouveau terrasser Maléfique pour se libérer et réveiller leurs sujets avant que la méchante sorcière ne les extermine tous durant leur sommeil.
Il est sorti le 8 juin 2016 aux Editions Hachette.
Mon avis:
Étant une grande fan de Disney et des réécritures de conte, « Il était un rêve » était le roman fait pour moi… Malheureusement, le livre m’a déçue.
D’une part, je n’ai pas accroché à la plume de Liz Braswell. Son style narratif est trop simple et terne. Elle n’a pas su me transmettre la moindre émotion. De ce fait, le conte, bien que plus sombre que l’originel, a perdu de sa magie. Pourtant, le début était prometteur. On reprenait lorsque le prince Philip tuait Maléfique en dragon et qu’il allait embrasser la princesse. Mais là, tout change. Et si ce baiser n’avait jamais eu lieu et si tous les deux étaient enfermés dans ce rêve, cette malédiction de Maléfique ? On plonge dans cette version alternative du conte où Philip et Aurore devront tenter d’échapper à cette folie, à cette malveillance… le chemin sera semé d’embûches. Cela aurait pu être intéressant, mais le problème est que tout tombe à plat. L’intrigue est longue et ennuyeuse. Quant aux personnages, ils sont fades, creux et leurs dialogues sont très enfantins. De plus, Maléfique perd son charisme. Bref, ce n’est pas une réussite.
Pour conclure :
Liz Braswelle ne m’a pas du tout séduite avec sa version « De la belle au bois dormant ». J’ai aimé le concept, mais tout est mal exploité, cela manque de vie et de substance… L’histoire a totalement perdu de sa magie.