Henry Middlebrook revient meurtri de la guerre, le bras droit paralysé. Un drame, pour cet artiste qui rêvait de peindre la beauté du monde. Afin de reconquérir sa place au sein de la haute société, il mise sur une épouse influente qui saura l’imposer. Lady Caroline Stratton semble toute désignée, mais comment damer le pion à ses nombreux prétendants quand on ne peut ni danser ni écrire une lettre galante ? Henry va demander de l’aide à Frances, la cousine de Caroline et aussi sa dame de compagnie. C’est une jeune veuve futée, qui cache derrière sa discrétion de bon aloi un tempérament de feu. Lorsqu’il reçoit une lettre passionnée portant le sceau des Stratton et signée « Votre amie », Henry exulte, persuadé que la belle Caroline a succombé à son charme. Et c’est là que les ennuis commencent…
Il est sorti le 6 avril 2016 aux Editions J’ai Lu.
Mon avis:
Angleterre, 1818. Henry Middlebrook, âgé de vint-six ans, vient de rentrer à Londres après trois ans passé à la guerre en Europe. Il en revient changé moralement mais également physiquement : il a perdu l’usage de son bras droit, qui est resté paralysé. Henry souhaite se refaire une place au sein de l’aristocratie, faire un bon mariage et trouver le bonheur, même s’il doute d’y arriver un jour. Lorsqu’il rencontre lady Caroline Stratton, Henry pense qu’elle ferait une épouse idéale. Toutefois, la jeune femme est entourée d’une horde de prétendants. Pour l’aider à conquérir Caroline, il fait appel à Frances, la cousine de lady Stratton, avec qui il a fait connaissance lors d’une soirée mondaine…
J’ai passé un bon moment avec ce roman, même si ce n’est pas un coup de coeur. L’intrigue est certes classique (surtout quand on en est à sa centième romance historique, au moins) mais l’auteur nous permet de passer un moment agréable en compagnie d’Henry et Frances.
J’ai été touchée par les histoires personnelles des deux héros, dont l’auteur nous distille les informations au fur et à mesure. Leur évolution psychologique personnelle m’a plu, tout comme leur relation qui se développe à bon rythme. Ils passent d’abord par l’amitié et l’admiration mutuelle avant de se rendre compte de leurs sentiments plus profonds. Cela donne une dimension plus crédible à leur relation.
Henry est, dans l’ensemble, un personnage assez lisse. Il n’a pas le côté un peu « bourru » que l’on retrouve dans les soldats des romances historiques, et j’avoue que cela m’a un peu perturbée. Toutefois, Henry se réveille un peu sur la fin du roman. Son manque de confiance en lui m’a touchée et j’étais ravie de le voir changer au contact de Frances. Quant à Frances, c’est un personnage que j’ai beaucoup aimé. C’est une jeune femme passionnée, qui a le sens de la répartie, et surtout, qui a du cran.
Pour conclure, « Celle qui te rendra heureux » est une romance historique classique mais efficace. On passe un bon moment grâce à une intrigue plaisante et des héros attachants. J’ai beaucoup souri au cours de ma lecture, et après tout, je n’en demandais pas plus !
Ecrit par Noémie