Avant d’être détective privé, Varg Veum travaillait à la Protection de l’enfance. Trop idéaliste et entier, il avait fini par en être renvoyé. Parmi les enfants qu’il avait essayé d’arracher à un destin déjà écrit figurait Janegutt, dont il s’était occupé à plusieurs reprises. Aujourd’hui devenu adulte et accusé du meurtre de ses parents adoptifs, Janegutt est retranché dans un fjord et ne veut parler qu’à une seule personne : Varg Veum.
Il est sorti le 15 septembre 2016 aux Editions Folio policier.
Mon avis:
Varg Veum a travaillé à la protection de l’enfance pendant plusieurs années. Il a suivi Janegutt, un petit garçon dont la vie a été jalonnée d’épisodes dramatiques. Suite à cette affaire, Varg Veum a changé de métier et il est devenu détective privé. Un jour, son passé le rattrape quand il reçoit un appel où Janegutt lui demande son aide, car il est accusé de meurtre. Varg Veum devra, pour découvrir la vérité, retourner chaque pierre cachant un évènement du passé…
Le style de Gunnar Staalesen est agréable. En ce qui concerne l’intrigue, elle a du mal à prendre son envol étant donné que les 130 premières pages sont en fait une longue introduction. L’auteur nous explique ce lien qui unit Varg Veum et Janegutt. Ensuite nous entrons un peu plus dans le vif du sujet. La trame se révèle assez complexe entre misère sociale, trahison, manipulation, avec des personnages ambigus. De nombreuses histoires s’entremêlent et Gunnar Staalesen brouille les pistes avec brio pour nous amener vers une fin assez surprenante. Toutefois, cela manque par moment d’action, de pep’ s et de suspense. De plus, le récit est trop chargé en détails futiles et cela alourdit le texte et en ralenti le rythme. C’est dommage.
Pour ce qui est des protagonistes, leur psychologie est bien fouillée, malheureusement, ils ne sont pas très attachants. Varg Veum manque cruellement de charisme et de caractère, il est trop gentil.
Pour conclure :
« L’enfant qui criait au loup » est un policier norvégien divertissant, mais pas exempt de défauts.