Fille du plus célèbre général d’un empire conquérant, Kestrel n’a que deux choix devant elle : s’enrôler dans l’armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n’est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la » malédiction du vainqueur » : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l’objet de sa convoitise.
Elle ignore encore qu’elle est loin, bien loin, d’avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l’esclave, Arin, et comprend qu’il n’est pas qui il paraît… Mais ce qu’elle soupçonne n’est qu’une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage.
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l’imagination d’une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.
Il est sorti le 16 février 2017 aux Editions Lumen.
Mon avis:
J’ai lu beaucoup d’avis dithyrambiques sur ce roman, du coup je me faisais une joie de le découvrir. Malheureusement, j’avoue avoir été un peu déçue, j’en attendais beaucoup trop.
Il y a dix ans, les Herraniens étaient libres et heureux. Ils avaient la fortune et la culture. Mais les Valoriens ont conquis leur terre et depuis les Herraniens sont leurs esclaves, ils ont tout perdu.
Krestel, 17 ans, est la fille du général Trajan, le plus haut gradé de l’Empire. Un jour, au marché, alors qu’elle se promène avec son amie Jess, elle se retrouve au marché des esclaves. Sur un coup de tête, Kestrel en achète un, Arin. C’est un esclave assez rebelle qui l’intimide, mais qui fera un bon forgeron. Mais Kestrel vient de tomber dans la malédiction du vainqueur où sa victoire risque bien de lui faire perdre quelque chose en retour…
Le style de Marie Rutkoski est agréable et assez prenant. L’univers est intéressant bien qu’il reste des zones inexplorées. En ce qui concerne l’intrigue, je dois admettre qu’elle n’est pas très originale. On se concentre surtout sur la guerre, l’expansion d’un empire, la vengeance et la soif de pouvoir. D’autre part, cela manque de rythme et d’action pour être vraiment captivant. J’avoue que par moments, je me suis ennuyée.
Pour ce qui est des protagonistes, on suit surtout Kestrel et Arin, l’évolution des liens qu’ils tissent au fil des semaines et ce que cela engendrera comme problèmes pour eux. J’avoue avoir eu du mal avec Kestrel, elle est un peu trop cérébrale. Elle manque de caractère, de force et d’impétuosité. J’ai trouvé Arin bien plus étoffé avec plus de consistances et un réel but dans l’histoire. J’ai vraiment aimé son personnage.
Pour conclure :
« The curse, livre 1 » est un roman plaisant, mais pas exempt de défauts. Il m’a manqué un je ne sais quoi pour en faire une histoire vraiment géniale. D’autant plus que certains aspects du récit sont prévisibles et je m’attendais à quelque chose de plus épique. Mais il y a aussi de bonnes choses, à voir ce que donne la suite. Marie Rutkoski pourrait me surprendre…