La chronique du roman « Meg Corbyn, t4 : Empreintes fauves » de Anne Bishop

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La paix fragile qui règne depuis des siècles entre les Autres et les humains est sur le point d’être brisée. Lorsque les humains tentent de s’en prendre à eux, les Autres doivent décider quelle est la part d’humanité qu’ils sont prêts à accepter.

L’alliance entre les Autres et les cassandra sangue, prophétesses de sang exploitées pour leurs dons, a modifié l’équilibre des pouvoirs entre les espèces. Simon Wolfgard, chef de l’enclos de Lakeside, et Meg Corbyn, son amie prophétesse, considèrent ce changement comme une amélioration, mais tous ne sont pas convaincus. Un noyau d’humains radicaux cherche à usurper les terres des Autres en attaquant les terra indigene. Ils sont loin d’imaginer qu’il existe des êtres beaucoup plus anciens et plus puissants que ceux qui peuplent les Enclos – et qu’ils sont prêts à tout pour protéger les leurs…

Il est sorti le 15 février 2017 aux Editions Bragelonne.

Mon avis:

Dans « Gris présages » nous avions laissé Meg Corbyn et les résidents de Lakeside avec une tension sous-jacente entre eux et le mouvement HAT. La tension est à son paroxysme et les humains radicaux sont sur le point de lancer l’offensive pour récupérer les terres sauvages des Terra Indigene et de les éradiquer. Mais en suivant aveuglément leur haine et leur cupidité, ils ne se doutent pas qu’ils viennent de réveiller des êtres plus dangereux que ceux qu’ils connaissent. Le temps des humains est compté et c’est le moment de choisir son camp avec toutes les conséquences que cela engendrera. Seront-ils prêts à en payer le prix et combien d’humains seront sauvés ?

« Empreintes fauves » annonce dès les premières pages un tome sombre et violent. Au milieu de l’agitation, de l’horreur et de la dévastation, les habitants de Lakeside se préparent à survivre à la terrible bataille qui est maintenant inévitable. En même temps, Meg s’efforce de trouver une solution pour éviter aux Cassandra Sangue de prédire l’avenir en se coupant. Parallèlement, Simon essayera de protéger les humains qui sont chers au cœur de Meg. Jamais la tension n’a été aussi présente, le rythme est lent, on a un sentiment de chute imminente tout du long, mais ce n’est absolument pas ennuyeux. Anne Bishop joue avec nos nerfs et l’on retient notre souffle jusqu’à la fin, qui bouleversera le paysage plus que jamais. On va ressentir de nombreuses émotions car certaines scènes sont terribles. Anne Bishop entrelace les diverses intrigues et les différents points de vue parfaitement. Elle peaufine encore l’univers, notamment avec la venue des anciens. J’avoue que j’espère en découvrir plus sur eux dans le prochain opus. Tout cela est passionnant et exaltant. D’autre part, elle arrive à apporter un peu d’humour lorsque « les autres » cherchent à comprendre le fonctionnement des humains, cela nous a valu quelques passages assez drôles.

Mais surtout, on voit les interactions entre les diverses espèces évoluer. Ils vont tenter de cohabiter, d’apprendre des uns des autres. Certains personnages, d’ailleurs, vont prendre plus d’importance tel que Espoir et Shelly qui font partie de Prairie Gold. Quant à Meg, elle continue de s’épanouir même si elle fait face aux doutes quant à son don. Elle essaye de comprendre un peu plus les sentiments qu’elle ressent envers Simon. Tous deux continuent de s’apprivoiser, de s’ouvrir et de se faire confiance à un autre niveau. J’ai hâte de voir leur relation éclore totalement.

Pour conclure :

« Empreintes fauves » est un excellent quatrième tome. C’est prenant et addictif. On est embarqué du début à la fin et une fois que c’est terminé on en redemande. Je suis pressée de savoir comment l’histoire se remettra des derniers évènements et ce qu’il se passera.

Vivement la suite, c’est un coup de cœur !