La chronique du roman « Transférés » de Kate Blair

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Dans un futur proche, l’humanité a trouvé le moyen de soigner facilement les malades : transférer les maladies aux criminels, qui sont parqués dans des ghettos à l’écart de la société.
C’est dans ce monde qu’est née Talia Hale. À seize ans, elle est la fille du peut-être futur Premier ministre d’Angleterre. Alors qu’elle est atteinte d’un rhume pour le plus grand dégoût de son entourage, elle va subir son premier Transfert. Mais rien ne va se passer comme prévu et Talia va sauver une petite fille d’une agression. Une petite fille qui vient des ghettos et qui va pousser Talia à découvrir l’envers du décor et l’horreur d’un système déshumanisé.
Talia va désormais tout faire pour empêcher son père d’aggraver la situation des bidonvilles, pour sauver ses nouveaux amis qui y habitent et rectifier une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais. Elle devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et être prête à combattre tout ce en quoi elle a cru.

Il est sorti le 13 avril 2017 aux Editions Michel Lafon.

Mon avis:

Dans un futur proche, les criminels vivent dans des ghettos. Leur peine ? Ils sont condamnés à recevoir les maladies des citoyens respectueux des lois. Talia, seize ans, est la fille d’un candidat au poste de premier ministre de la Grand Bretagne. Talia est une personne qui n’a jamais remis en question le système, croyant qu’il y a les bons d’un côté et les méchants de l’autre, et que le système sauve la vie d’innocents.

Mais après avoir sauvé une petite fille, ses certitudes vacillent. En voulant aider cette dernière, Talia commencera à démêler la vérité et s’apercevra que rien n’est tout blanc ou tout noir. Elle va se battre pour ce qu’elle croit juste même si c’est contre son père.

Le style de Kate Blair est simple et agréable. Le rythme est rapide, on ne s’ennuie pas et le concept est intrigant. Quant à la trame, elle est relativement bien menée et elle est addictive. Les personnages sont plaisants à suivre. Talia a une vie de privilégiée, elle est naïve et impulsive, mais au fil des pages, Talia évoluera beaucoup, surtout au contact de Galen. Ce jeune homme vient des ghettos, tout deux ont chacun leurs idées, mais ils vont réussir à s’unir et à travailler dans un but commun. Leurs dialogues sont intéressants et offrent une réflexion sur notre propre société.

Toutefois, que se soit l’intrigue, l’univers, ou les personnages, tout cela manque d’exploration et d’approfondissement. Cela reste assez plat, même pour ce qui est des émotions et la fin est un peu brusque. C’est dommage, car le potentiel était présent.

Pour conclure :

« Transférés » est une dystopie Young adult sympathique qui fait passer un message, mais qui n’est pas exempte de défauts.

Bonne lecture !