La chronique du roman « Hazel Wood, livre 1 » de Melissa Albert

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« Ne t’approche sous aucun prétexte d’Hazel Wood. »

Ces quelques mots laissés par la mère d’Alice juste avant son enlèvement scellent à tout jamais le destin de la jeune fille.

Hazel Wood, la résidence légendaire d’Althéa Proserpine, auteur des célèbres « Contes de l’Hinterland ».
Hazel Wood, dont vient d’hériter Alice.
Hazel Wood, où Alice doit s’aventurer pour espérer sauver sa mère.
Hazel Wood, cette demeure d’où semblent s’échapper des personnages inventés par Althéa.
Hazel Wood, dont personne ne revient jamais.

Et si Hazel Wood était bien plus qu’un simple manoir ? Un leurre ? Une porte d’entrée sur l’Hinterland ?
Et si Alice était bien plus qu’une simple New-Yorkaise ? Une princesse ? Une tueuse ?

Il était une fois… Hazel Wood.

Il est sorti le 25 avril 2018 aux Editions Milan.

Mon avis:

Alice, 17 ans, a passé la plus grande partie de son existence sur les routes avec sa mère qui essaye d’échapper à la « malchance » qui les poursuit. Mais tout s’arrête lorsque la grand-mère d’Alice, qui a écrit un livre intitulé « Contes d’Hinterland », meurt seule dans son domaine d’Hazel Wood. Elle n’a jamais eu de raison de croire que le livre de sa grand-mère avait une part de réel. Toutefois, lorsque sa mère se fait kidnapper, sa vie basculera.

Elle devra se rendre à Hazel Wood, bien qu’on lui a toujours interdit. Avec l’aide d’un camarade de classe, Alice partira à l’aventure pour sauver sa mère et découvrira un univers, une destinée qu’elle ne soupçonnait pas et bien plus encore…

Le style de Melissa Albert est agréable et assez prenant. Dans son histoire, l’auteure rend hommage aux contes qui ont bercé nos enfances (pas ceux de Disney !). De ce fait, son univers est l’élément le plus intéressant et intrigant qui allie le monde actuel et les contes de fées. Cependant, j’aurais apprécié qu’il soit un peu plus développé.

En ce qui concerne l’intrigue, elle est relativement bien menée entre rebondissements et révélations. Toutefois, j’ai trouvé la première partie du livre assez poussive et parfois ennuyeuse. L’histoire a du mal à prendre son envol. Heureusement, l’autre moitié est bien plus captivante et passionnante, mais tout se déroule trop vite et facilement. C’est dommage, cela aurait mérité que l’on s’y attarde un peu plus.

Du côté des personnages, Alice est le personnage central. Malheureusement, elle n’est pas très agréable, touchante ou attachante. J’ai eu beaucoup de mal à ressentir quelque chose pour elle. D’ailleurs, je n’ai ressenti aucune connexion avec l’un des personnages qui croise la route d’Alice. J’aurais aimé que les personnages aient une place plus importante dans le récit et qu’ils soient plus exploités.

Pour conclure :

« Hazel Wood » est une lecture sympathique, mais sans plus. Le monde est intéressant, mais il manque de consistance et est servi par des caractères peu attrayants et sous développés. À voir si je tenterais la suite…