Depuis toujours, le village de Dvernik est protégé des assauts du Bois – une forêt maléfique douée d’une volonté propre – par le « Dragon », un puissant magicien. Celui-ci, en échange de ses services, prélève un lourd tribut : à chaque génération, la plus jolie jeune femme de la communauté disparaît dans sa tour. Cette année, c’est Kasia qui sera choisie. Forcément, c’est la plus belle, la plus populaire. Personne n’en doute, et encore moins Agnieszka, qui n’a jamais voulu de cet honneur. Mais les choses ne vont pourtant pas se passer comme prévu, et Agnieszka va découvrir un monde au-delà de l’entendement…
Il est sorti le 28 septembre 2018 aux Editions J’ai Lu.
Mon avis:
L’univers créé par l’auteure est original, riche, bien travaillé et très prenant, tout comme le scénario qu’elle a imaginé. Naomi Novik prend le temps d’installer son intrigue sans pour autant nous ennuyer. Cela nous permet de nous familiariser avec les personnages et leur monde qui se trouve être à la fois enchanteur et effrayant. L’influence polonaise dans la mythologie de l’auteure est vraiment géniale.
Nous assistons à une crise politique parfois injuste mais passionnante, ainsi qu’à une lutte entre le bien et le mal où tout n’est pas forcément évident pour les personnages.
J’ai adoré voyager aux côtés d’Agnieszka. C’est une jeune femme maladroite qui a tendance à se salir tout le temps, ce qui a le don d’énerver le Dragon. Agnieszka est également une jeune fille téméraire, courageuse, peu adepte des convenances, et qui va tout simplement se révéler et mûrir au fil des chapitres. Les combats qu’elle va mener vont transformer sa vision du monde pour toujours.
En conclusion, je suis totalement tombée sous le charme de la plume de l’auteure et de son univers. Son intrigue est captivante, tout comme sa palette de personnages. « Déracinée » m’a fait penser à un conte, avec sa part de magie et de cruauté.
C’est un roman qui me fait énormément envie par son ambiance qui me fait penser à la Russie, mais je n’aime pas du tout la police de caractère de chez J’ai Lu alors que la couverture est absolument sublime (pour une fois, bien plus belle que l’anglaise).