Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d’adultère et clouée au pilori. Elle devra également porter, sa vie durant, une lettre écarlate : un « A » cousu sur sa poitrine, comme marque d’infamie. Une peine qui aurait pu être atténuée si elle avait révélé le nom de son amant, et père de sa petite fille, Perle. Mais ni les menaces, ni les promesses n’ont pu le lui arracher. Un homme pourtant, son mari porté disparu et revenu vivre à Boston sous une autre identité, va partir en quête de la vérité. Et, une fois le nom trouvé, exercer une vengeance aussi cruelle que raffinée.
Il est sorti le 7 février 2019 aux Editions 10/18.
Mon avis:
Je me suis enfin lancée dans la découverte de ce classique de la littérature anglaise qu’est « La lettre écarlate ».
Située dans la colonie puritaine du Massachusetts, au XVIIe siècle, pendant les années 1642 à 1649, elle raconte l’histoire d’Hester Prynne, qui conçoit une fille à travers une liaison et se bat pour créer une nouvelle vie de repentance et de dignité. Hawthorne explore tout au long du livre les thèmes de la culpabilité, du péché et du pardon. Le tout avec un style relativement soutenu et grandiloquent, qui est parfois un peu poussif. Toutefois, je suis heureuse de l’avoir lu. Néanmoins, je conseillerais de sauter la longue introduction qui est ennuyeuse à mourir.
« La lettre écarlate » est un roman ouvertement féministe et complexe à analyser avec ses nombreuses nuances. Il fait réfléchir aux croyances et certains dogmes déraisonnables de la société que certaines personnes peuvent suivre inconsciemment, uniquement parce que leurs esprits sont conditionné pour elles. Il nous montre les incidences sur les choix faits par des individus, tout comme Salem et sa chasse aux sorcières.
Pour conclure : « La lettre écarlate » est un roman qui révolte et pousse à la réflexion. Il est très intéressant et mené par une héroïne forte, pleine de courage et de ténacité.