Londres, 2045.
La société est divisée en deux clans.
Les Bâtards, réduits à l’état d’esclaves, n’ont aucune valeur.
Les Purs forment l’élite qui a accès à tous les privilèges.
Le Cirque de l’horreur est leur divertissement préféré. Ils attendent avec délectation l’accident mortel qui leur procurera le grand frisson.
Ben, fils de ministre, assiste à sa première représentation et tombe sous le charme d’Hoshiko, la funambule star du spectacle. Mais derrière l’éblouissement et le faste de l’arène, il découvre l’horreur. Trouvera-t-il le courage de résister pour mettre fin au carnage ?
Il est sorti le 20 novembre 2019 aux Editions Bayard.
Mon avis:
Dans plusieurs années, la société se divisera en deux groupes : les Pures et les Bâtards. Une société de domination, d’orgueil et de pouvoir. Les Bâtards sont des gens qui ont été exclus de la société suite à l’animosité à l’égard des minorités et des groupes ethniques. Ils vivent désormais dans des bidonvilles, ils sont le rebut de l’humanité et certains se voient contraints de travailler dans le cirque. On pourrait croire que cela est une bonne chose, mais ce cirque sous les paillettes et de rêve se cache à l’intérieur, un camp de prisonniers, un microcosme d’une société d’oppression avec des sévices et de la souffrance. Personne ne vit très longtemps dans ce monde.
Quand Ben , un Pur, va à la représentation du cirque, il tombe instantanément sous le charme de Hoshiko, une funambule. Mais Ben va vite découvrir que derrière le merveilleux se camoufle un monde brutal et injuste…
Moi qui n’aime pas le monde du cirque, j’avoue que j’ai été happée par celui-ci. Dès les premières pages, je me suis laissée porter par ce monde horrible et sombre parsemé de paillettes illusoires.
C’est très bien décrit, j’ai ressenti l’atmosphère pensante et lugubre.
En ce qui concerne l’intrigue, elle était simpliste, prévisible et parfois l’autrice est tombée dans la facilité. Mais, j’avoue que j’ai tout de même apprécié ma lecture. J’ai aimé savoir ce qui allait se passer pour chaque personnage, Hayley Barkera réussi à garder mon intérêt éveillé.
D’ailleurs, j’ai bien apprécié d’avoir le point de vue de Hoshiko et Ben, cela a apporté une belle dimension au récit. C’était vraiment intéressant de voir comment ils sont tous les deux pris au piège dans leur vie et de voir leurs certitudes bousculées.
Ces protagonistes sont agréables, bien que je regrette qu’ils rejettent trop rapidement leur conviction et la romance n’est vraiment pas crédible et dénuée de sentiment pour ma part. Ils manquent un peu de profondeur. Les caractères secondaires sont plaisants à suivre.
Pour conclure :
« Show Stopper » est une dystopie Y.A enchanteresse et horrible qui fait écho à la société d’aujourd’hui. Ce premier tome introductif n’était pas exempt de défauts, toutefois, c’était divertissant et assez original, je veux voir comment tout cela va évoluer.