La chronique du roman « Une aventure d’Alexia Tarabotti, T2: Sans forme » de Gail Carriger

9782360510399

Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey.

Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout.

 Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !

Il est sorti le 2 novembre 2011 aux Editions Orbit, 324 pages, 16,50€

 

Mon avis:


Un roman spirituel et fantastique !
Dans ce second opus, on ne retrouve pas Alexia Tarabotti, mais Lady Maccon à la langue acerbe comme toujours. Alors qu’elle gère à la perfection son rôle d’épouse et celui de Muhjah auprès de la Reine Victoria, Alexia devra faire face à différentes crises. Sa pelouse a été investie par un régiment militaire, son insupportable sœur arrive chez elle sans crier gare et son amie Ivy a des problèmes de conscience. De plus, son mari est parti subitement en Écosse et une mystérieuse épidémie d’humanisation fait rage dans le Royaume-Uni. Autant vous dire que la vie de Lady Maccon n’est pas de tout repos !

Le style de Gail Carriger est unique, charmeur et très agréable. On a plaisir à replonger dans l’univers steampunk victorien de l’auteure. L’intrigue est parfaite, captivante et bien menée. Le rythme est soutenu , on ne peut pas s’ennuyer, les actions et rebondissements s’enchaînant à une vitesse effrénée. Gail Carriger nous entraîne dans une investigation où se côtoient humour, amour, suspense et aventures !

Tout au long du récit on verra évoluer Lady et Lord Maccon dans leur relation de couple et c’est franchement savoureux… On en apprend également plus sur le passé et la famille de Conall. De ce fait, l’auteure introduit de nouveaux protagonistes, ils sont fascinants et apportent du renouveau. On reverra aussi les meilleurs du premier tome tel que, Lord Akeldama ou Ivy. D’ailleurs les dialogues entre cette dernière et Alexia sont désopilants.

En ce qui concerne Lord Maccon, il est toujours rustre, mais Alexia arrive à « l’apprivoiser ». Alexia quant à elle, elle est comme à son habitude sarcastique, excentrique, audacieuse, indépendante et continuellement munie de son ombrelle.

Du côté des nouveaux personnages, Félicité, est une allumeuse superficielle et déplaisante. Les rapports avec sa soeur Lady Maccon sont quelque peu chaotiques. On fait la connaissance de la meute d’Écosse ainsi que de l’extravagante, Mme Lefoux, un inventeur français énigmatique et avant-gardiste. Elle apporte une brise de fraîcheur dans une société rigide.

Pour conclure :

Gail Carriger signe là avec « Sans Forme » une excellente urban-fantasy mise à l’ère victorienne avec de la romance, une enquête trépidante au milieu d’inventions et de malédiction ! Ce deuxième tome est passionnant ! Cependant, une partie de moi est sacrément frustrée par la façon dont se termine le roman. Heureusement que le troisième opus arrive en mars !