La chronique du roman « Les Marvels » de Brian Selznick

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Tout commence par un voyage en mer en 1766 sur le Kraken où se joue une pièce de théâtre… Entrez dans cette histoire en images et suivez une grande famille de comédiens, les Marvels, de génération en génération, jusqu’en 1900. Puis, découvrez, un siècle plus tard, l’histoire de Joseph, échappé d’un austère pensionnat. Le garçon vient chercher refuge à Londres chez son oncle Albert Nightingale. Ce dernier vit dans une étrange maison comme sortie d’un autre monde… Qui vit entre les murs ? Qui sont ces Marvels dont les portraits fleurissent partout ? Joseph décide de percer le mystère des lieux…

Il est sorti le 25 octobre 2017 aux Editions Bayard.

Mon avis:

Voici un roman qui vous transportera dans une histoire magique, qui célèbre l’amour, l’art et la famille, dans un sublime écrin à la tranche dorée.

Dans un premier temps, nous avons 390 pages d’illustrations nous relatant la mystérieuse histoire, et non moins fascinante, d’une famille de comédiens, les Marvels de 1766 à 1990. Les illustrations sont très expressives, débordent d’émotions véhiculées par l’ombre et la lumière.

Ensuite vient un récit en mots, où nous rencontrons Joseph Jervis, un jeune garçon qui s’est enfui de son internat et qui est maintenant à Londres à la recherche de son oncle, qu’il ne connait pas, vivant au 18 Folgate Street. À partir de là, Joseph va faire la connaissance d’un oncle un peu fantasque qui habite une étrange demeure d’un autre temps dont il est bien décidé à percer le mystère.

Brian Selznick nous entraine dans une expérience de lecture autant esthétique qu’émotionnelle. La structure de l’histoire est unique où les illustrations et le récit s’entremêlent pour nous conter une merveilleuse histoire touchante. Il arrive avec brio à nous faire ressentir tout un panel d’émotions autant avec ses dessins qu’avec ses mots. Quant aux personnages que nous rencontrons, ils sont attachants avec de la profondeur. De plus, Brian Selznick aborde certains thèmes peu traités dans les romans jeunesse, avec subtilité et justesse. D’autre part, l’auteur rend un joli hommage au théâtre, à Shakespeare et à la « Maison de Dennis Severs » à Londres que vous pouvez visiter.

Pour conclure :

Brian Selznick m’a totalement embarquée dans ce conte magique à l’atmosphère si particulière avec une fin poignante. Ce récit vous touchera en plein cœur, que vous soyez grands ou petits. Je recommande chaudement.