La chronique sur le roman « Serum , Saison 1, T2 » de Henri Loevenbruck & Fabrice Mazza

1773 : Mesmer invente l’hypnose

1886 : Freud invente la psychanalyse

2012 : Draken invente le sérum

Une injection.

Sept minutes pour accéder

au subconscient profond d’Emily Scott.

Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques.

Quelques jours pour empêcher le pire.

Mais quand les morts suspectes se multiplient,

le NYPD se pose une question : Arthur Draken est-il

un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ?

 Éditions J’ai lu. 211 pages. 6 €

 Mon avis :

Dans le premier volet, nous avions abandonné Emily Scott au tout début de sa séance avec le docteur Arthur Draken. Cet épisode commence donc là et l’on assiste à la séance d’hypnose d’Emily. Le psychiatre doit ensuite interpréter les visions de sa patiente pour découvrir son passé, mais aussi son avenir…

Le concept, novateur au premier épisode, s’essouffle un peu. En effet, hormis quelques morceaux originaux, le site n’offre rien d’autre de nouveau. J’aurais aimé trouver des informations inédites sur les personnages ainsi que de nouvelles images.

Pour les lecteurs qui seraient passés à côté du premier opus, les passages importants sont résumés au début du livre. On retrouve pour ce deuxième volet une bande-son qui contribue une fois de plus à donner du rythme au récit ainsi qu’une atmosphère qui évolue à chaque chapitre.

Toujours par souci d’efficacité, les auteurs s’en tiennent à l’essentiel et ne font pas de descriptions exhaustives. Tout cela donne un récit très fluide.

Entre les différents morceaux musicaux et les changements de narrateurs, ce roman est aussi rythmé que le précédent. Les éléments s’enchaînent heureusement moins rapidement, on passe un peu plus de temps sur chaque scène, ce qui permet de mieux établir l’intrigue et les personnages. Toutefois, ce deuxième épisode apporte plus d’énigmes qu’il n’en résout. Un procédé astucieux qui ne fait qu’augmenter la curiosité du lecteur et son envie de lire la suite.

Ainsi on ne sait toujours pas pourquoi Lola Gallagher et son frère ne portent pas le même nom, ce qui intrigue grandement Philip Detroit. Ce dernier mène donc son enquête et transgresse les limites. Draken et Emily procèdent à de multiples séances d’hypnose, mais l’interprétation des images obtenues est complexe et Arthur doit se résoudre à demander de l’aide à son père.

En ce qui concerne « l’homme au chapeau » et ses desseins, l’identité et le passé d’Emily on reste pleinement dans le flou.

Pour conclure :

Le suspens est soutenu. Les révélations sont délivrées au compte-gouttes. Les personnalités se révèlent peu à peu. L’intrigue s’épaissit. On attend le prochain épisode avec impatience !

écrit par Jess