La chronique du roman « la clé de l’apocalypse » de james rollins

Le commandant Gray Pierce, chef de l’unité spéciale Sigma Force, est chargé d’élucider d’étranges meurtres ayant un point commun : une croix celtique gravée sur les victimes. Dans le même temps, son équipe fait une découverte encore plus terrifiante qui menace de compromettre les réserves alimentaires de la planète. S’il n’y a plus assez de vivres pour tous, l’humanité risque de sombrer dans l’Apocalypse… La prophétie de saint Malachie disait peut-être vrai. Et si la fin du monde était pour demain.

Des ruines d’une abbaye médiévale aux tombeaux oubliés de rois irlandais, l’équipe Sigma Force met tout en œuvre pour trouver la clé qui sauvera la Terre… ou la détruira à jamais !

 Paru le 12 avril 2012. Éditions Fleuve Noir. 456 pages. 20,90 €.

Mon avis :

L’organisation confidentielle Sigma Force est contactée par le sénateur Gorman suite à la mort de son fils dans des circonstances étranges. Ce dernier participait à la culture expérimentale de semences génétiquement modifiées, pour le compte de la société Viatus, dirigée par le norvégien Ivar Karlsen, quand le camp a été totalement ravagé par une force armée. Le corps du jeune homme a été retrouvé avec une croix celtique gravée au fer rouge sur le front. En parallèle, le père Marco Giovanni est assassiné en plein cœur de la cité du Vatican. Le même symbole est retrouvé sur les lieux du crime. Les membres de Sigma force s’emparent de l’enquête et découvrent que l’avenir de quatre-vingt-dix pour cent de la population est compromis…James Rollins livre ici un thriller très prenant où se mélangent action extrême, technologie et sentiments, à la limite du roman d’anticipation.

L’ambiance du récit est explosive. L’auteur nous offre un scénario digne d’un film de James Bond et l’on a rarement le temps de souffler ! Les chapitres s’enchaînent sans accrocs. Le style est limpide, les descriptions sont concises et permettent de se faire une bonne idée des personnages et des paysages.

Bien que réellement divertissantes, les démonstrations de force multiples n’apportent rien à la narration, le lecteur comprend aisément que les agents de « La Guilde » sont prêts à tout pour arrêter ceux de Sigma Force lorsqu’ils bombardent le Colisée de Rome, le reste est superflu. Tout cela nuit à la vraisemblance de l’histoire.

Les protagonistes sont séparés en deux équipes l’une en Norvège et l’autre au Royaume-Uni. Painter, patron de Sigma Force, Creed et Monk se chargent d’enquêter à Oslo. Les trois hommes sont un mélange de scientifique et d’aventurier, aussi forts qu’intelligents. En Angleterre on retrouve Grayson Pierce et Kowalski de Sigma Force, Rachel Verona de la police italienne, Seichan agent double et Wallace Boyle un archéologue.

Les personnages sont un peu caricaturaux. Grayson Pierce est un homme solidement bâti avec une tête bien pleine. Il a des sentiments plutôt confus pour les femmes qui participent à l’aventure. Entre Rachel son ex-petite-amie et Seichan son cœur balance. L’auteur nous fait entrevoir l’âme de Gray mais n’approfondit pas le sujet.

Les deux femmes ont également un faible pour Pierce et sont mutuellement jalouses.

Enfin, on se doute assez rapidement du parti pris par Seichan. Les autres personnalités ne sont pas du tout fouillées et font figuration.

Pour conclure :

La clé de l’Apocalypse est un livre divertissant aussi agréable à lire qu’un bon Marvel à regarder. Une bonne idée de lecture pour la plage cet été.

écrit par Jess