Alors qu’elle se rend à Londres pour ses débuts dans le monde, lady Angeline Dudley est accostée par un rustre, dans la salle commune d’une auberge. Heureusement, un gentleman vole à sa rescousse. Il s’agit du comte de Heyward. Beau, viril, galant, il incarne l’homme parfait, et il n’en faut pas plus pour que la délicieuse Angeline voie en lui son futur époux. Un baiser au clair de lune enflamme ses espoirs… Pourtant, quand le comte demande sa main, Angeline se rend compte qu’il agit uniquement par devoir, parce qu’il estime l’avoir compromise. D’amour, il n’est pas question. Désespérée, elle décide de le séduire comme le ferait une maîtresse…
Il est sorti le 7 janvier 2015 aux Editions J’ai lu, 7.40€.
Mon avis:
Lady Angeline Dudley tombe sous le charme d’un gentleman qui lui est venu en aide dans l’auberge où elle attendait son frère. Quelques jours plus tard, Angeline fait son entrée dans le monde au cour d’un bal donné chez son frère. Il est convenu qu’elle dansera avec le comte de Heyward. La jeune fille est folle de joie lorsqu’elle découvre qu’il s’agit de son gentleman, Eward Aislbury, dont elle est très éprise. Quant à Edward, lui aussi a beaucoup pensé à la jeune femme, mais il la trouve trop exubérante…
Pour moi, le titre et le résumé en quatrième de couverture ne collent pas vraiment à l’histoire, surtout la dernière phrase. Angeline ne joue pas du tout la maîtresse, et ne cherche pas à séduire Edward. Elle est certes amoureuse de lui, mais elle ne lui force pas la main et se contente de soupirer à chacune de leurs rencontres. Le titre du livre, « La maîtresse cachée », s’explique sur la fin, mais pas du tout dans le sens où il est présenté dans le résumé.
L’histoire de ces deux personnages ne m’a pas passionnée outre mesure. Les évènements mondains s’enchaînent, mais malgré cela, le tout m’a paru assez plat, longuet et plutôt fade. La trame reste très classique, sans surprise, que ce soit du côté de l’histoire ou de la personnalité des protagonistes.
L’auteur adopte une sorte de narration alternée, et même s’il est plaisant d’avoir le point de vue des deux héros, cela n’a pas suffit à m’entraîner, ni à me donner envie de tourner les pages. Le côté fleur bleue est beaucoup trop présent pour moi (pourtant j’aime bien cela, surtout dans cette collection) mais là cela en devient ennuyeux.
Je pense que je n’ai pas accroché à cette histoire en grande partie à cause des deux personnages principaux. Je les ai trouvés barbants, et je suis restée totalement hermétique à leur relation.
Edward, est devenu comte de Heyward suite à la mort de son frère aîné. Il doit se trouver une épouse pour avoir un héritier, sa famille compte sur lui. Le jeune gentleman a un plan, mais sa rencontre avec Angeline va bousculer sa vie. Edward n’est pas un mauvais bougre, mais il ne fait pas très dégourdi. Son côté empoté a vite finit par m’agacer. Il porte très bien son surnom de « vieux casse pieds desséché ». Quant à Angeline, ce n’est pas une héroïne exceptionnelle, mais elle est tout de même attachante. J’ai beaucoup aimé son côté « fofolle » qui parle à tort et à travers. C’est une jeune femme qui a bon coeur.
Au final, le couple de personnages secondaires (Eunice et Windrow) qui se tourne autour en arrière plan m’a beaucoup plus intéressée que celui formé par les personnages principaux. C’est vraiment dommage.
Pour conclure, « La maîtresse cachée » m’a un peu déçue. C’est un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Le roman manque de passion, tout comme la relation entre les deux héros. Je possède une autre série de l’auteur dans ma bibliothèque (« La saga des Bedwyn »), j’espère que je serai plus enchantée.
Ecrit par Noémie