La chronique du roman « La quête de Mary Bennet » de Pamela Mingle

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Grandir au côté de quatre soeurs n’a pas été facile pour la maladroite Mary Bennet, amoureuse invétérée des livres. Alors que toutes sont établies ou presque, Mary vit encore dans la demeure familiale, où sa mère n’a de cesse de lui répéter qu’elle finira vieille fille. Lorsque sa cadette Lydia et son mari sont au coeur d’un nouveau scandale, qui met à mal l’image de la famille Bennet, Mary est éloignée à High Tor, chez Jane et son époux Mr. Bingley. Auprès du couple, elle rencontre l’élégant Henry Walsh, qui l’étourdit aussitôt. Serait-ce de l’attirance qu’elle éprouve pour ce séduisant gentleman ?

Il est sorti le 11 mars 2015 aux Editions J’ai lu, 8€.

Mon avis:

Toutes les filles Bennet sont mariées ou presque, exceptée Mary. Ses soeurs et sa mère sont persuadées qu’elle restera vieille fille, et Mary est très peu considérée dans la demeure familiale. Seul son père s’intéresse à elle, et ils partagent ensemble l’amour des livres. Suite à un scandale impliquant sa soeur Lydia, Mary doit se retirer chez sa soeur Jane (mariée à Charles Bingley). C’est là qu’elle fait la connaissance d’Henry Walsh, un ami de Charles Bingley. Malheureusement, la plus jeune soeur de Mary, Kitty, est bien décidée à mettre le grappin sur Henry Walsh.

J’ai beaucoup aimé l’intrigue de cette Austennerie dont l’histoire se déroule après Orgueil et préjugés.Certes, il n’y a pas vraiment de suspense et on se doute de l’issue du roman. Toutefois, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’histoire de Mary et à découvrir comment l’auteur nous emmène vers ce final. Les intrigues secondaires sont également très intéressantes.

Mary est une jeune femme avec beaucoup d’esprit. Les piques assassines qu’elle nous livre en pensée ou ses réflexions intérieures m’ont souvent fait sourire. Elle est bien différente de la jeune fille du roman Orgueil et préjugés mais cela s’explique par le fait qu’elle a murit avec les années (même si c’est un changement plutôt radical je vous l’accorde). Par bien des aspects, Mary m’a rappelé Elizabeth.

Ayant Mary pour seule narratrice, on ne sait pas ce qu’il se passe dans la tête d’Henry Walsh. Cependant, c’est un homme doux, prévenant, gentil, assez drôle et plutôt franc. Il ressemblent un peu à Mary au niveau du caractère et ils s’accordent parfaitement.

Quant aux personnages secondaires (les Darcy, les Wickam, le révérend Collins, les Bennet…), je les ai trouvés tout à fait dans l’esprit de l’oeuvre de Jane Austen. J’ai aimé les retrouver à petites doses, venant renforcer l’ambiance du récit. L’auteur a su se détacher de l’oeuvre de Jane Austen, tout en respectant son travail. 

En conclusion, j’ai eu un vrai coup de coeur pour cette Austennerie. Pamela Mingle nous offre une héroïne plaisante à suivre, une intrigue principale intéressante et des intrigues secondaires émouvantes. L’auteur a parfaitement su me transporter dans l’univers de Jane Austen, tout en y ajoutant sa patte personnelle.

Ecrit par Noémie