Taïkon, le Roi Fou, a réussi à fédérer les royaumes de l’Ouest. Une menace pour le roi Matthias, monarque éclairé de Seveldrom, qui sait qu’un conflit armé est inévitable. Pour conserver une chance face aux hordes adverses, il bat le rappel de ses alliés. Vargus, vétéran de plus de batailles qu’on ne devrait pouvoir en livrer en une vie, le Mage de Guerre Balfruss et cinq de ses pairs volent au secours de Seveldrom. Mais face au Nécromancien, la force de frappe du Roi Fou, la partie est loin d’être gagnée… Une épopée explosive de fantasy qui révèle un nouveau talent du genre !
Il est sorti le 16 mars 2016 aux Editions Bragelonne.
Mon avis:
Taïkon, nouveau roi de Zecorria, a déclaré la guerre à Seveldrom. Ce roi cruel et fou a réussi à soumettre certains royaumes de l’Ouest, que ce soit par la ruse, la religion ou par la force. Taïkon est accompagné d’un puissant Mage de Guerre nommé le Nécromancien et à eux deux, ils font trembler le monde.
Pour contrer ce roi fou, le roi Matthias de Seveldrom réussi à recruter six Mages de Guerre au sein de son armée. Ils sont plutôt inexpérimentés et ne maîtrisent pas bien leurs pouvoirs. De plus, l’armée de Taïkon les surpasse largement en nombre. Vont-ils réussir à repousser l’envahisseur et à l’empêcher de nuire ?
Le roman nous est narré à travers plusieurs points de vue. Nous suivons Vargus, un soldat de Seveldrom, Balfruss un des Mages de guerre, le roi Matthias et sa fille Talindra. Nous avons même quelques passages en compagnie du Necromancien et de Taïkon. Grâce à ces différents points de vue, on a l’oeil partout dans le pays et surtout, du côté des deux camps.
C’est une guerre d’action, de magie et de combats, mais pas seulement. C’est également une guerre à l’aspect psychologique où l’on découvre le côté espionnage, les problèmes de religion et de propagande.
Ces différents aspects du roman sont incarnés par les personnages dont nous suivons les points de vue. Vargus est un soldat vétéran et vieillissant que nous suivons au coeur des combats. Il incarne l’espoir pour ses frères d’armes. Quant à Balfruss, il représente l’aspect magique du récit. On le suit dans ses soucis personnels et ceux qui concernent les mages de guerre en général. Le côté diplomatique du livre est mis en avant par la princesse Talindra et son réseau d’espions.
Pour moi, c’est un roman « trop » structuré, trop lisse et convenu, qui ne m’a fait ressentir aucune émotion. Tous les éléments basiques d’un livre de fantasy sont là, mais j’ai attendu « le truc en plus » pendant toute ma lecture. Et ce déclic n’est jamais venu…
De plus, j’ai trouvé que certains aspects du romans n’étaient pas assez approfondis. Le mystère entourant Vargus ne se dévoile pas vraiment, et la magie est plutôt sous traitée. En outre, trop de questions restent sans réponse, quand bien même il s’agit d’un premier tome. Parallèlement à ce « soucis », ce premier tome est traité un peu comme un one-shot. En effet, l’intrigue se termine vraiment et on n’a pas de cliffhanger.
Au niveau des personnages, je dois bien avouer que je suis également un peu déçue.
J’ai énormément apprécié Vargus, mais on ne le voit pas assez à mon goût. Il a un caractère digne d’un héros de fantasy comme je les aime. Il réussi à éblouir les soldats par son bagout et ses faits d’armes. Vargus est courageux, mystérieux et il dégage une aura spéciale.
Quant aux autres, je les ai trouvés trop peu développés pour pouvoir m’attacher à eux, même si j’ai trouvée que Talindra était plutôt touchante.
En somme, « Mage de Guerre » est un premier tome qui ne m’a pas convaincue. Pour ma part, je pense que c’est une histoire plutôt sympathique, mais loin d’être épique. Certains aspects du roman sont très intéressants mais sous exploités à mon gôut. Quant aux personnages principaux, je ne me suis pas spécialement attachée à eux. Etant donné que l’auteur nous offre une vraie fin à son intrigue, je ne sais pas encore si je me laisserai tentée par la suite de l’aventure.
Ecrit par Noémie